Les investisseurs cherchent à se protéger des risques

Communiqué, BlackRock

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En 2020 ils se tournent de plus en plus vers les marchés privés et les ESG, selon une enquête de BlackRock.

À l'approche de l’année 2020, les clients institutionnels qui ont participé à l’étude annuelle de BlackRock «2020 Global Rebalancing Survey», sur le rééquilibrage de leurs encours, ont déclaré que leurs principales préoccupations étaient la possibilité d'un retournement du cycle économique, la baisse mondiale des taux d'intérêt et l'instabilité géopolitique. Lorsqu'ils mettent en regard les effets de la baisse des taux avec les risques de ralentissement de la croissance et d'augmentation des tensions géopolitiques, les investisseurs considèrent les marchés privés comme la classe d'actifs la mieux adaptée à l'environnement actuel. En outre, où qu'elles investissent, les institutions considèrent de plus en plus les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) comme essentiels à leurs processus d'investissement. Les récents évènements soulignent l’importance de ces tendances à long terme pour les investisseurs, conscients de l’évolution rapide des risques macroéconomiques.

Tels sont les thèmes dominants de l'enquête annuelle de BlackRock Global Rebalancing Survey 2020 qui a porté sur 271 clients institutionnels, représentant plus de 9 800 milliards de dollars d'actifs.

L’intérêt pour les marchés privés se confirme

Les résultats de l'enquête indiquent un passage continu du marché public au marché privé qui fait écho aux conclusions de l'année précédente. Plus de la moitié (55%) des personnes interrogées ont déclaré qu'elles avaient l'intention d'augmenter les allocations aux actifs réels, 49% prévoyaient d'accroître l'exposition à l'immobilier et 46% cherchaient à augmenter les allocations de capital-investissement. À l'échelle mondiale, le crédit privé restera au coeur des portefeuilles obligataires au cours de l'année prochaine, plus de la moitié (53%) des personnes interrogées ayant l'intention d'augmenter leurs allocations à ce secteur.

Un quart des personnes interrogées (24%) sur les difficultés d'allocation des capitaux aux marchés privés, ont souligné le manque d’évaluations attrayantes, tandis que seulement 15% ont déclaré ne pas avoir de difficultés à allouer des capitaux aux marchés privés.

«Comprendre les portefeuilles des clients dans leur globalité ainsi que l'interaction entre leur répartition actuelle d’actifs et leurs objectifs à long terme permet d'obtenir de meilleurs résultats d'investissement», a commenté Mark McCombe, Chief Client Officer chez BlackRock. «Les résultats de l'enquête montrent que les clients cherchent à renforcer la résilience de leurs portefeuilles en augmentant leurs allocations à des risques moins corrélés. Cela peut contribuer à renforcer les portefeuilles contre les chocs des marchés boursiers comme nous l'avons vu dans la récente réaction du marché au coronavirus et à offrir un solide potentiel de rendement à long terme».

L’ESG, un facteur dominant, devrait continuer à se développer

Les investissements ESG font désormais partie des tendances dominantes et devraient continuer à se développer. Au niveau mondial, 66% des clients ont déclaré qu'ils intégraient déjà les considérations ESG dans leur processus d'investissement, tandis que deux cinquièmes (38%) de ceux qui ne le font pas encore explorent les moyens d'intégrer ces facteurs dans leurs allocations.

Dans la région EMEA, presque tous les répondants (91%) mettent déjà en oeuvre les facteurs ESG, tandis qu'aux États-Unis et au Canada, un peu moins de la moitié (46%) le font. Parmi ceux qui n'utilisent pas actuellement les considérations ESG dans leurs processus d'investissement, 32% ont cité comme facteurs limitants leur crainte d’une remise en cause des rendements, et 20% ont cité un manque d'expertise dans le domaine.

«À mesure que les institutions prennent conscience des risques croissants liés au développement durable, en particulier le changement climatique, et de leurs effets sur les résultats des investissements, nous pensons que cela continuera à être un élément moteur des changements dans l’allocation des actifs dans les années à venir», ajoute Mark McCombe.

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