Les décideurs des principales économies peuvent saisir l’occasion qui leur est offerte de se débarrasser de leurs actions.
L’orientation de l’économie mondiale en 2019 est claire: la croissance du PIB ralentira, sous l’impulsion des États-Unis, qui verront probablement leur taux de croissance retomber à environ 2% d’ici la fin de l’année prochaine. La croissance chinoise va se modérer. La croissance de l'Europe restera relativement faible et stable.
Nous voyons les risques autour de notre ligne de base à la baisse. Celles-ci comprennent notamment les inquiétudes suscitées par l’enracinement et l’expansion du différend américano-chinois, ainsi que par les turbulences du marché liées à la normalisation des taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine. Les difficultés fiscales du Brexit et de l'Italie peuvent avoir un impact, mais restent pour la plupart des risques régionaux.
Tout n'est pas perdu! Les décideurs des principales économies peuvent saisir l’occasion qui leur est offerte de se débarrasser de leurs actions et d’entreprendre des mesures audacieuses (non monétaires) pour atténuer le ralentissement.
Nous nous attendons à ce que la voie de la croissance et la normalisation des politiques l’année prochaine et au-delà soient généralement ordonnées; plus une arrivée d'automne qu'une venue d'hiver. Ce ralentissement mondial est à la fois nécessaire et sain. Ce n'est pas le début d'une autre crise financière mondiale.