Les conditions de crédit restent globalement favorables pour les banques, mais les menaces pèsent sur la confiance des investisseurs et affaiblissent la dynamique économique.
Le cycle du crédit se retournera tôt ou tard, mettant en lumière les déséquilibres qui se sont accumulés dans certains marchés développés et émergents, même si l'amélioration de la solidité du bilan de nombreux systèmes bancaires devrait en atténuer l'impact.
Le changement de politique monétaire pourrait entraîner une révision brutale des risques sur les marchés financiers et une correction de certains marchés du logement (par exemple, le Canada, l'Australie, la Chine, Hong Kong et la Nouvelle-Zélande).
Les conditions de crédit restent globalement favorables pour les banques, mais les menaces posées par la normalisation de la politique monétaire, les tensions commerciales et le risque politique actuel pèsent sur la confiance des investisseurs et affaiblissent la dynamique économique.
Notre évaluation du risque de récession en 2019 pour les États-Unis se situe entre 15% et 20%. Bien que les conditions de crédit soient généralement satisfaisantes, nous sommes attentifs aux problèmes qui se posent dans certains segments (automobile, cartes de crédit, immobilier commercial et prêts à effet de levier).
La dynamique économique en Europe s'affaiblit. Les banques devraient être en mesure de maintenir des bilans sains, mais auront du mal à augmenter leurs revenus et leur efficacité.
Le risque d'un Brexit perturbateur reste significatif. Les banques britanniques sont les plus vulnérables aux retombées, ce qui conduirait probablement à la contraction de l’économie britannique au cours d’une crise politique intérieure, laissant le marché immobilier et la qualité des actifs vulnérables.
Les préoccupations concernant la viabilité des finances publiques en Italie pourraient miner davantage la confiance, se traduire par des coûts d’emprunt plus élevés et entraver les progrès des banques.
La hausse du dollar américain continue d’alimenter les turbulences des marchés émergents qui pourraient se propager au-delà de l’Argentine et de la Turquie vers d’autres pays vulnérables. Les flux de capitaux vers les marchés émergents devraient rester sous pression en 2019.