La guerre en Ukraine va réduire la croissance et augmenter l'inflation

Alex Brazier & Wei Li & Elga Bartsch & Nicholas Fawcett, BlackRock

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La Fed devrait relever son taux directeur de 0,25% cette semaine – la première hausse depuis le début de la pandémie.

  • Nous voyons la guerre en Ukraine réduire la croissance mondiale, augmenter l'inflation et mettre les banques centrales dans une impasse. Nous privilégions les actions des marchés développés dans le contexte inflationniste actuel.
  • Les actions ont rebondi la semaine dernière par rapport aux creux du début d'année, notamment les actions européennes, tandis que le prix du pétrole a légèrement chuté par rapport à son niveau antérieur particulièrement élevé. La Banque centrale européenne a accéléré la normalisation de sa politique.
  • La Fed devrait relever son taux directeur de 0,25% cette semaine – la première hausse depuis le début de la pandémie. Nous observons toujours une réponse historiquement modérée à l'inflation.

La guerre en Ukraine a déjà coûté un lourd tribut en vies humaines. Nous la voyons également extraire un prix économique élevé, principalement via des coûts énergétiques plus élevés. Il s'agit d’un changement brutal de l’offre superposé à un choc existant, et nous pensons que cela va se traduire par une hausse de l'inflation et une baisse de la croissance, notamment dans la zone euro. Les banques centrales sont devant un dilemme : contenir l'inflation sera plus coûteux, et il leur sera donc plus difficile d’amortir la chute de la croissance. Dans cet environnement inflationniste, nous privilégions les actions des pays développés.

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