Halloween était en septembre cette année, pas en octobre

Nicolas Marmagne, XO Investments

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Après 9 mois terribles, les actions postent la meilleure performance mensuelle de l’année. Elles restent néanmoins extrêmement négatives avec des pertes de l’ordre de 17% sur les marchés occidentaux.

Octobre est le mois des catastrophes sur les marchés financiers: octobre 1929, 1987 ou 2008 restent les pires performances des marchés financiers. En cette année 2022, il semble que septembre ait anticipé le phénomène pour laisser le mois d’octobre entamer une base de récupération. Après 9 mois terribles, les actions postent la meilleure performance mensuelle de l’année. Elles restent néanmoins extrêmement négatives avec des pertes de l’ordre de 17% sur les marchés occidentaux.

Les taux d’intérêts restent élevés et en croissance. La BCE a relevé au cours du mois de 75 points de base ses taux directeurs, plus grande augmentation de sa jeune histoire. Les taux suisses à 10 ans se tassent, ce qui permet aux indices obligataires de stabiliser les pertes. Le même comportement est identifié pour l’immobilier suisse qui affiche une performance annuelle correspondante à un marché actions.

Les monnaies, après des mouvements brusques tout au long du semestre, affichent une relative stabilité. Finalement du côté des matières premières, le pétrole redémarre après une pause de quelques semaines et l’or semble avoir atteint un plancher.

L’indicateur de risque reste élevé sur tous les paramètres.

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