Marges réduites, éco-blanchissement, renforcement réglementaire; les modèles d’affaires des banques, des gérants et des fonds d’investissement doivent se réinventer dans le but de maximiser l’efficacité de leur processus d’investissement. Heravest, Anglo-Swiss Advisors, Conser et Ashenden Finance allient leurs expertises pour proposer une solution d’externalisation partielle ou totale de ce processus. La recherche, l’analyse, la sélection des fonds, l’exécution ainsi qu’une architecture ouverte ESG figurent parmi les services proposés.

Alors que les banques se désinvestissent toujours plus de certaines activités pour se concentrer sur la relation clientèle, la combinaison de plusieurs compétences complémentaires sur une unique plateforme arrive à point nommé. «Le modèle met à disposition des ressources afin d’offrir une gouvernance, une technologie ainsi qu’un soutien pro-actif dans les décisions d’investissement ce qui permet aux banques de se focaliser sur leur métier de base», explique Laurent Ashenden, fondateur et associé de la société éponyme, connue pour sa recherche obligataire. La société fournit également de l’information sur les tendances de marchés, des idées d’investissement concrètes sur les actions et les obligations, une liste obligataire en marque blanche ainsi que sa plateforme d’exécution automatisée Archangel.

Afin de compléter (ou de se substituer à) une équipe de stratégistes, la boutique spécialisée dans le conseil en investissement Heravest met à disposition un Chief Investment Officer délégué. «Nous analysons les marchés afin de comprendre les grandes tendances et livrons des conclusions ainsi que des idées d’investissement tactiques sur les différentes classes d’actifs» explique Philippe Schindler, CEO de Heravest. 

Au sein de l’univers mondial des fonds de placement estimé à 250'000 véhicules d’investissement, la sélection et le screening est assuré par la société Anglo-Swiss Advisors fondée par Laurent Auchlin dont la méthodologie permet d’identifier rapidement les fonds les plus performants et les plus adaptés à l’allocation choisie. 

L’offre ne serait pas complète sans l’intégration incontournable de la durabilité qui suscite de nouvelles questions. Comment évaluer les différents critères ESG? Comment comparer l’offre pléthorique de 5’000 fonds ISR? Ou encore, comment combattre l’éco-blanchissement dans un univers dépourvu de consensus ESG et de concordances entre les différentes agences de rating, comme le souligne Angela de Wolff, associée de Conser et pionnière de la finance durable: «Nous analysons la dimension ESG qualitative des placements en traitant et agrégeant des méta-analyses pour intégrer les différentes opinions».

Transparent et modulable, le processus d’externalisation devrait permettre aux établissements financiers de réaliser des économies de coût considérables et de gagner en efficacité.