Les marchés financiers sont-ils myopes? C’est en tout cas la question que les intervenants se posent tant la décorrélation est évidente entre les chiffres économiques d’une part et les performances boursières de certains titres d’autre part. Les disparités sont également importantes entre les marchés. Les Etats-Unis bénéficient de l’effet «technologique» avec des titres comme Apple ou Microsoft alors que l’Europe est pénalisée par la réduction des échanges et la force de l’EUR. La crise est multiforme couplée à une recrudescence des cas de COVID-19 et laisse planer une dose d’incertitude. 

Alors que le deuxième trimestre avait été positif pour les obligations, le mois d’août marque une pause en raison de la légère hausse des taux d’intérêts. 

Du côté des devises les mouvements s’atténuent également. L’USD reste sous pression. Finalement pour les matières premières, le pétrole poursuit sa récupération alors que l’or marque un temps d’arrêt. 

Nos indicateurs de risque se détendent sur les matières premières alors qu’ils montent sur le secteur financier.