De premiers bourgeons?

Alan Mudie, Woodman Asset Management

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Bien que la situation s’améliore, il est encore trop tôt pour écarter un risque de récession.

Lors de la publication des perspectives 2023, l’une des attentes les plus fortes du consensus des banques était que les économies américaine et européenne allaient connaître un ralentissement significatif, voire une récession. La récente mise à jour des perspectives de l’économie mondiale par le FMI a suscité, dès lors, un vif émoi parmi les économistes. Contrairement au consensus sombre du marché, le FMI a revu à la hausse ses prévisions pour 2023, de 2,7% à 2,9%, allant même jusqu’à dire que cette année «pourrait bien représenter un tournant» vers un renforcement de l’activité au cours des prochaines années.

Les données macroéconomiques publiées récemment corroborent l’hypothèse d’une embellie. Les indices des directeurs d’achat U.S et zone euro se sont nettement améliorés en janvier, le dernier étant de retour en territoire d’expansion. De plus, l’abandon récent en Chine de la politique «zéro covid» a été salué par de fortes révisions à la hausse des prévisions de croissance (du marché et du FMI).

Il est encore trop tôt pour écarter tout risque de récession cette année – les courbes de rendement inversées exigent une attention toute particulière. Mais, les améliorations récentes commencent à suggérer que le ralentissement pourrait être moins grave que ce que l’on craignait voici seulement quelques semaines.

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