Pour les États-Unis, le président et les deux partis politiques s'intéressent à la priorité donnée aux infrastructures, mais n’ont pas de consensus sur le financement.
Outre les préoccupations liées au ralentissement de l'économie mondiale et au retournement du cycle du crédit, les investisseurs en infrastructures s'inquiètent de la montée des risques politiques et de la mesure dans laquelle ils peuvent affecter la stabilité contractuelle et réglementaire, ainsi que le risque pays et la qualité du crédit souverain.
En Europe, tous les yeux sont concentrés sur les retombées potentielles d'un Brexit désordonné et sans accord, ainsi que sur la position politique italienne vis-à-vis de l'effondrement du pont de l'Atlantia sur Gênes.
Les marchés émergents ont été le théâtre de nombreuses élections clés en 2018, mais leur impact sur les politiques reste à voir, comme la résolution du nouveau projet d'aéroport de Mexico, que le nouveau président a étonnamment annoncé qu'il annulerait une fois au pouvoir.
En Chine, le mécanisme de financement par le gouvernement local reste soumis à un risque de transition du crédit, même si les mesures prises récemment par le gouvernement ont été plus favorables.