Zone euro: les demandes de prêts poursuivent leur hausse au troisième trimestre

AWP

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Comme lors du deuxième trimestre, les entreprises ont davantage demandé de prêts pour financer notamment des investissements et en profitant du faible niveau général des taux d’intérêt.

Les demandes de prêts dans la zone euro ont de nouveau augmenté au troisième trimestre, les banques se montrant aussi plus prudentes dans l’octroi de crédits au logement, a indiqué mardi la Banque centrale européenne (BCE).

Comme lors du deuxième trimestre, qui amorçait une retournement de tendance, les entreprises ont davantage demandé de prêts pour financer notamment des investissements et en profitant du faible niveau général des taux d’intérêt, indique le rapport trimestriel de l’institut sur les conditions de crédits.

Dans le même temps, les entreprises puisent encore dans leurs liquidités constituées lors des premières vagues de la pandémie de covid-19 et trouvent des «sources de financement externes alternatives», ce qui freine la demande de prêts.

Au quatrième trimestre de 2021, les banques s’attendent à une nouvelle augmentation de la demande de prêts aux entreprises, selon l’enquête réalisée entre septembre et octobre auprès de 146 établissements.

La demande de prêts pour l’achat de logements a elle aussi augmenté sur le trimestre écoulé et ce alors que les banques ont adopté une attitude «plus prudente» à l’égard des critères d’octroi de ces prêts, dont les conditions devraient encore se durcir au dernier trimestre de 2021, relève la BCE.

L’étude paraît alors que l’institut de Francfort réunit jeudi son conseil des gouverneurs pour décider de l’orientation de la politique monétaire en zone euro, qui garantit pour l’heure des conditions optimales de financement dans l’économie.

La discussion sur la fin progressive du programme d’achats massifs de dettes (PEPP) mis en place lors de la pandémie est d’ores et déjà reportée à décembre, en prenant soin alors d’éviter un choc sur des marchés habitués à des injections massives de liquidités.

Les normes de crédit prévues par les banques sont-elles restées globalement inchangées entre juillet et septembre, après le resserrement plus marqué au début de la pandémie.

En dépit des pénuries dans la chaîne d’approvisionnement, les banques «conservent une vision équilibrée de leurs risques de crédit» envers les entreprises, explique la BCE.

Cela se justifie par la reprise économique depuis le printemps et le soutien continu des autorités monétaires, budgétaires et de surveillance, conclut l’institut.

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