WEF 2019: Bolsonaro veut ouvrir l’économie du Brésil

AWP

1 minute de lecture

Dans un discours devant l’élite mondiale réunie au Forum économique de Davos, le président brésilien a vanté un «nouveau» Brésil.

© Keystone

Le président brésilien Jair Bolsonaro a assuré mardi que «la gauche ne s’imposerait pas» en Amérique latine. Dans un discours devant l’élite mondiale réunie au Forum économique de Davos, il a également vanté un «nouveau» Brésil, plus ouvert à l’économie.

«La gauche ne s’imposera pas dans la région, ce qui de mon point de vue est une bonne chose», a affirmé le président d’extrême droite, qui s’est rapidement positionné idéologiquement dans son opération séduction à Davos.

«Nous ne voulons pas d’une Amérique latine bolivarienne comme il y en avait une au Brésil lors des gouvernements précédents», a-t-il insisté, en allusion aux présidents de gauche Luiz Inacio Lula da Silva et Dilma Rousseff, qui se sont succédé à la tête du pays de 2003 à 2016.

Un «nouveau» Brésil

Jair Bolsonaro a par ailleurs présenté un «nouveau Brésil» plus ouvert à l’économie mondiale. «Le Brésil a besoin de vous et l’inverse est vrai aussi», a lancé le président d’extrême droite lors de son baptême du feu international devant les hauts responsables économiques et politiques réunis à Davos.

Promettant aussi bien des baisses d’impôt qu’une réduction des barrières réglementaires et une amélioration du climat des affaires, il a dit vouloir «présenter un nouveau Brésil», dans un discours bref.

Le nouveau leader brésilien est apparu relativement crispé, accroché à ses notes, pendant son discours et la courte séance de questions-réponses qui a suivi.

Plus conciliant sur l’environnement

Ce climato-sceptique a toutefois adopté un ton plus conciliant sur les questions environnementales, surprenant un auditoire qui l’attendait plus intransigeant sur le sujet.

Jair Bolsonaro a assuré que «l’environnement et les efforts de développement devaient avancer main dans la main», alors que son programme économique fait trembler de nombreux militants.

L’organisateur historique du Forum économique mondial, Klaus Schwab, a lui résumé l’état d’esprit de l’auditoire en souhaitant «le meilleur» au nouveau président brésilien, et en louant les «grandes opportunités» s’ouvrant selon lui dans le pays.

Jair Bolsonaro a pris ses fonctions le 1er janvier, après avoir été élu en octobre avec 55% des suffrages, battant Fernando Haddad, du Parti des travailleurs (PT), formation de gauche qui a gouverné le Brésil pendant 13 ans de 2003 à 2016.

A lire aussi...