Washington s’inquiète toujours des pratiques «non concurrentielles» de la Chine

AWP/AFP

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Lors d’une rencontre entre responsables des deux pays, les USA ont également «exprimé d’autres motifs d’inquiétudes, dont le soutien d’entreprises chinoises à l’effort de guerre russe» en Ukraine.

Les Etats-Unis ont exprimé auprès de Pékin leurs inquiétudes concernant «les pratiques non concurrentielles» et «la surproduction» chinoise, lors d’une rencontre entre responsables des deux puissances en Afrique du Sud, selon un communiqué du département du Trésor publié lundi.

Selon le compte-rendu du ministère, les responsables américains ont «exprimé leurs inquiétudes renouvelées face aux pratiques non concurrentielles de la Chine ainsi que la surproduction industrielle et leurs impacts sur les entreprises et salariés américains».

Selon le communiqué, Washington a également «exprimé d’autres motifs d’inquiétudes, dont le soutien d’entreprises chinoises à l’effort de guerre russe» depuis l’invasion de l’est de l’Ukraine par Moscou.

Le sous-secrétaire au Trésor en charge des Affaires internationales, Jay Shambaugh, a rencontre jeudi son homologue chinois Liao Min à Johannesbourg (Afrique du Sud), en mage d’une rencontre des ministres adjoints des Finances des pays du G20.

Etats-Unis et Chine avaient lancé fin 2023 deux groupes de travail, l’un sur la politique économique, l’autre sur la politique financière, après la visite à Pékin de la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, dans une tentative des deux gouvernements de rouvrir le dialogue;

Des responsables du Trésor et d’autres ministères se sont également rendus à Nanjing, dans l’est de la Chine, pour une réunion du groupe de travail financier, dimanche et lundi.

Les tensions économiques et commerciales entre les deux plus grandes économies du monde, au paroxysme sous le premier mandat de Donald Trump, ont persisté pendant celui de Joe Biden.

Ces relations pourraient se tendre encore avec le retour du républicain à la Maison Blanche, à partir du 20 janvier. Il a d’ores et déjà annoncé qu’une hausse des droits de douane sur les produits venant de Chine - mais aussi du Canada et du Mexique - serait sa première mesure économique après son investiture.

Il met notamment en avant les inquiétudes concernant l’afflux illégal de fentanyl vers les États-Unis, et accuse Pékin de passivité.

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