USA: les inscriptions hebdomadaires au chômage au plus bas depuis 1969

AWP

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Du 13 au 19 mars, 187’000 personnes, soit 28’000 de moins qu’au cours de la semaine précédente, se sont inscrites au chômage pour recevoir une allocation.

Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont atteint mi-mars leur plus bas niveau depuis septembre 1969, les employeurs évitant toujours de licencier face à une pénurie de main d’oeuvre qui dure, a annoncé jeudi le département du Travail.

Du 13 au 19 mars, 187’000 personnes, soit 28’000 de moins qu’au cours de la semaine précédente, se sont inscrites au chômage pour recevoir une allocation.

«Les inscriptions sont à leur plus bas niveau depuis le 6 septembre 1969, lorsqu’elles étaient à 182’000», a précisé le ministère dans un communiqué.

Les inscriptions repassent ainsi sous la barre symbolique des 200’000, pour la première fois depuis début décembre, surprenant les analystes qui tablaient sur 210’000 nouvelles inscriptions.

Début décembre déjà, les inscriptions étaient tombées à leur plus bas niveau depuis septembre 1969 également, avec 188’000 nouvelles demandes sur une semaine. Le niveau était remonté ensuite, à cause du variant Omicron du COVID-19.

«Ce matin, nous avons appris que le nombre d’Américains qui touchent le chômage est tombé à son plus bas niveau depuis 1970 et que le nombre d’Américains qui se sont inscrits est tombé à son plus bas niveau sur une semaine depuis 1969», a salué le président Joe Biden dans un communiqué.

Au cours de la semaine du 12 mars en effet, 1,3 million d’Américains touchaient le chômage versé par l’Etat fédéral, selon des données publiées avec une semaine de décalage, le plus bas niveau depuis janvier 1970.

«Nous avons encore du travail à faire pour réduire les coûts pour les familles, mais les données d’aujourd’hui nous rappellent que l’économie américaine est particulièrement bien positionnée pour faire face au problème mondial de l’inflation», a ajouté Joe Biden.

Car un marché du travail et une économie solides, en effet, donnent une marge de manoeuvre plus grande à la banque centrale américaine (Fed) pour relever ses taux directeurs, ce qui doit faire baisser la pression sur les prix en faisant reculer la demande.

Les employeurs font face depuis des mois à une pénurie de main d’oeuvre, et se concurrencent pour attirer les candidats, en offrant des salaires plus élevés ou de meilleures conditions.

Avec plus de 1,7 offre d’emploi pour un chômeur, le niveau de l’emploi aux Etats-Unis est actuellement «malsain», a récemment estimé le président de la Fed, Jerome Powell.

Il y a selon lui urgence à faire revenir les personnes sur le marché du travail pour desserrer la pression sur la hausse des salaires qui nourrit elle-même l’inflation générale.

L’inflation aux Etats-Unis a atteint 7,9% sur un an en février, au plus haut depuis 40 ans.

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