Le déficit des biens et services s’est élevé à 109,8 milliards de dollars, soit une hausse de 22,3% par rapport au mois de février. C’est bien plus que les 97,5 milliards attendus par les analystes.
Le déficit commercial des Etats-Unis s’est creusé plus que prévu en mars, se hissant à un niveau record, en raison d’une demande domestique soutenue, qui a provoqué un bond des importations.
Le déficit des biens et services avec le reste du monde s’est élevé à 109,8 milliards de dollars, soit une hausse de 22,3% par rapport au mois de février. C’est bien plus que les 97,5 milliards attendus par les analystes.
Les importations et les exportations ont également atteint un niveau record, à 351,5 milliards (+10,3%) et à 241,7 milliards (+5,6%), respectivement.
Pour le seul mois de mars, les Etats-Unis ont exporté davantage de biens et matériaux industriels notamment des produits pétroliers, des voitures, des pièces détachées automobiles ainsi que des moteurs. Dans le secteur des services, les exportations de transports et de voyages ont été dynamisées par la levée d’un grand nombre de restrictions liées à la pandémie de COVID-19.
Parallèlement, les Etats-Unis ont importé bien plus de marchandises de multiples secteurs comme les matériaux industriels, biens de consommations, pétrole brut, textile, ameublement, automobile.
Pour l’ensemble du premier trimestre, le déficit s’est inscrit en hausse de 41,5% comparé à la même période de 2021, avec des exportations en augmentation de 17,7% et des importations en hausse de 23,8%.
Ces importations record ont plombé le Produit intérieur brut (PIB) américain qui s’est contracté de 1,4% entre janvier et mars en rythme annualisé.