USA: la confiance des consommateurs au plus bas depuis six mois en novembre

AWP

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Le baromètre de l’Université du Michigan tombe à 60,4 points, alors que les analystes tablaient sur une certaine stabilisation à 63,7 points.

La confiance des consommateurs s’est amoindrie aux Etats-Unis en novembre contrairement aux prévisions, plombée par les craintes sur l’inflation, selon l’estimation préliminaire de l’Université du Michigan publiée vendredi.

C’est la quatrième fois d’affilée que ce baromètre mensuel se détériore, tombant de 5% en novembre à 60,4 points, au plus bas depuis six mois.

Les analystes s’attendaient à ce qu’il reste au moins stable à 63,7 points, selon un consensus de Briefing.com.

Sur un an, le moral de ménages a tout de même progressé de 6,5%, alors qu’il était à 56,7 points en novembre 2022.

Il y a une «inquiétude sur les effets négatifs des hauts taux d’intérêt», a signalé la directrice de l’enquête, Joanne Hsu, dans un communiqué.

«Les guerres à Gaza et en Ukraine pèsent aussi sur le moral de nombreux consommateurs», notamment «les plus jeunes et ceux à faibles revenus», selon ce communiqué.

En revanche, l’enquête note une amélioration de 10% de la confiance chez le tiers supérieur des personnes interrogées possédant des actions. «Cela reflète le récent rebond du marché boursier», souligne l’économiste de l’Université du Michigan.

Les attentes d’inflation --une mesure de l’enquête très surveillée par les marchés-- voient la hausse des prix s’accélérer dans un an, à 4,4%, au plus haut depuis novembre 2022, au lieu de 4,2% estimé en octobre et surtout 3,2% en septembre.

«L’accélération» de la perception de l’évolution des prix «n’était donc pas une erreur au mois d’octobre», a conclu Joanne Hsu.

L’inflation aux Etats-Unis est restée stable en septembre, à 3,4% sur un an selon l’indice PCE ou 3,7% selon l’indice CPI toujours un peu supérieur.

Jeudi, le président de la Réserve fédérale (Fed) Jerome Powell a dit que la banque centrale américaine n’était pas sûre d’en avoir fait suffisamment pour continuer à freiner l’inflation. Il a laissé la porte ouverte à une autre augmentation des taux si la hausse des prix ne ralentit pas.

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