Entre les 27 juin et le 3 juillet, 373’000 personnes se sont inscrites au chômage, soit une hausse de 2000. Les analystes tablaient sur une baisse à 350’000 demandes.
Les demandes hebdomadaires d’allocations chômage sont reparties en hausse aux Etats-Unis, contredisant les attentes des analystes et montrant que le marché du travail reste fébrile, selon les données publiées jeudi par le département du Travail.
Entre les 27 juin et le 3 juillet, 373’000 personnes ont déposé une demande d’allocations chômage, soit une hausse de 2000 comparée à la semaine précédente dont les données ont, elles, été révisées également en hausse (+7000).
Les analystes s’attendaient à une nouvelle baisse à 350’000 demandes.
En moyenne sur quatre semaines, les nouvelles demandes s’élèvent à 394’500, niveau quasiment inchangé (-250) comparé à la période précédente. Cela reste néanmoins le niveau le plus bas depuis le 14 mars 2020 quand il était à 225’500.
Ian Shepherdson, chef économiste chez Pantheon Macroeconomics, souligne que le consensus des économistes a ignoré le contexte: les vacances et la fête nationale du 4 juillet.
«Les ajustements saisonniers sont difficiles simultanément avec la période des vacances autour du 4 juillet et les arrêts annuels de réoutillage des constructeurs automobiles, ce qui peut rendre les chiffres encore plus volatils que d’habitude», a-t-il ainsi commenté.
Il estime que cete situation risque de perdurer jusqu’à fin juillet.
«Mais nous ne doutons pas que la tendance de fond restera à la baisse», a ajouté l’économiste.
Il relève aussi que «le licenciement de personnels est désormais risqué, car si les affaires s’avèrent meilleures que prévu, la réembauche sera difficile et probablement coûteuse, compte tenu de la tension du marché du travail».
De nombreux employeurs font part depuis des semaines de difficultés de recrutement.