USA: hausse de la productivité et du coût de l’emploi

AWP

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A respectivement +0,7% et +2,7% au premier trimestre, les deux statistiques sont conformes aux attentes. Les inscriptions hebdomadaires au chômage déçoivent.

La productivité aux Etats-Unis et le coût de l’emploi ont avancé au premier trimestre dans la mesure des attentes des analystes, selon l’estimation préliminaire du département du Travail publiée jeudi.

La productivité a progressé de 0,7% de janvier à mars et le coût unitaire de la main d’oeuvre (hors secteur agricole) a grimpé de 2,7% (hors inflation), sa plus forte augmentation depuis un an.

Les prévisions médianes des analystes tablaient sur une hausse de 0,8% de la productivité et de 3% du coût de l’emploi.

L’amélioration de la productivité au 1er trimestre, qui est exprimée en rythme annuel et ajustée des variation saisonnières, reflète un progrès supérieur de la production (+2,8%) par rapport à celui des heures travaillées (+2,1%).

Sur un an, du 1er trimestre 2017 au 1er trimestre 2018, la productivité s’est améliorée de 1,3%, précise le ministère du travail.

La hausse du coût de l’emploi à 2,7% est le résultat d’une augmentation de 3,4% de la rémunération horaire associée au progrès de 0,7% de la productivité.

Mais si on tient compte de l’inflation, la rémunération horaire présente un déclin de 0,1% sur le trimestre. Sur les quatre derniers trimestres, le coût unitaire de l’emploi a avancé de 1,1%.

 

Légère hausse des inscriptions hebdomadaires au chômage
Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont légèrement augmenté, cependant moins que ce à quoi s’attendaient les analystes, après être tombées à leur plus bas niveau en 49 ans la semaine précédente.
Selon les chiffres publiés jeudi par le département du Travail, le ministère a recensé 211.000 demandes d’allocations chômage, soit une hausse de 2.000 pour la semaine close le 3 mai, en données corrigées des variations saisonnières. Les analystes prévoyaient une plus forte augmentation, à 220.000.
La moyenne des inscriptions hebdomadaires au chômage sur quatre semaines s’est établie à 221.500, en retrait de 7.750. Sur un an, les demandes d’allocations chômage sont en chute de 12,8%.
Depuis la tenue de ces statistiques, cela fait plus de trois ans que les inscriptions hebdomadaires au chômage sont sous la barre des 300.000, la plus longue période (164 semaines) depuis les années 70.

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