Le spécialiste des technologies sans fil U-blox a vu ses recettes diminuer de plus de 60% sur un an au premier semestre 2024. Il pointe des difficultés persistante dans le marché de l’industrie.
De janvier à juin, le chiffre d’affaires du groupe s’est élevé à 121,1 millions, contre 332,3 millions à la même période l’an dernier, soit une baisse de 63,6%, informe un communiqué publié mercredi.
Les recettes ont baissé de manière similaire dans toutes les régions et sur tous les marchés, mais de manière plus prononcée dans les secteurs de la connectivité et de l’industrie, note U-blox.
L’entreprise dit avoir néanmoins identifié des signes de reprise dans l’activité automobile au deuxième trimestre, avec une croissance à deux chiffres par rapport au premier trimestre.
Le résultat d’exploitation (Ebit) s’est mué en une perte de 40,9 millions, contre un gain de 58,5 millions un an plus tôt. Le flux de trésorerie disponible s’est pour sa part monté à 15,7 millions, contre un manque de 12,9 millions au premier semestre 2023.
La marge afférente est tombée à -33,8% au premier semestre, contre 17,6% l’année antérieure.
Ces résultats s’inscrivent dans la fourchette des prévisions du consensus AWP en ce qui concerne les revenus, la perte de l’Ebit étant toutefois plus importante de ce qui était attendu.
«Le programme d’optimisation des coûts lancé cette année a déjà permis de réaliser des économies de 4,9 millions de francs au premier semestre 2024 L’accent mis sur la gestion du fonds de roulement a également donné des résultats positifs, ce qui a permis de générer des liquidités au cours de cette période», souligne la société.
Elle explique qu’en raison «de la faiblesse persistante de l’environnement économique dans l’industrie», la portée du plan d’optimisation des coûts lancé en 2023, qui a pour but de réduire les coûts d’exploitation, a été élargi.
Pour le troisième trimestre, U-blox s’attend à ce que les commandes des clients s’améliorent, «mais à un rythme plus lent que prévu toujours en raison de la faiblesse persistante du marché de l’industrie et d’un surstockage encore important dans la chaîne de création de valeur.»