Suisse -UE: les Suisses ne seraient pas fermés à des compromis

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Même un accord actualisé sur la libre circulation aurait des chances, selon un sondage mené durant le printemps par l’Université de St-Gall.

Les Suisses sont plus ouverts qu’attendu à des mesures de rapprochement avec l’Union européenne (UE) qui iraient au-delà des accords bilatéraux, pour autant qu’elles soient accompagnées de garde-fous, selon une étude. Même un accord actualisé sur la libre circulation aurait des chances.

Un sondage commandé par la fondation Larix auprès de 4349 personnes de toute la Suisse, et mené durant le printemps par l’Université de St-Gall, révèle jeudi qu’aux yeux des Suisses, la protection de l’emploi revêt une importance centrale en vue d’un éventuel accord avec l’Union européenne (UE).

Au sujet de la protection des salaires, les personnes interrogées se montrent davantage enclines à des compromis. Pour autant qu’ils soient clairement informés des enjeux, les Suissesses et les Suisses seraient disposés à aller plus loin que la ligne rouge qu’ils s’étaient fixée jusqu’à présent, selon la responsable de l’étude, la politologue et professeure Tina Freyburg.

Il s’avère que «des mesures d’accompagnement pragmatiques et proportionnées» ne seraient pas incompatibles avec la réglementation européenne. Un projet d’accord ne serait pas dépourvu de chances s’il était présenté au peuple suisse, estime Mme Freyburg.

La professeure recommande aux politiques de se concentrer d’abord sur les intérêts des Suisses et ensuite seulement de se demander comment ceux-ci pourraient être atteints lors des négociations avec l’UE. (29.09.2022 07:32)

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