Premier trimestre contrasté pour la place financière genevoise

AWP

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Une majorité des établissements de 200 employés et plus ont vu leurs recettes et leur bénéfice net reculer au premier semestre.

La pandémie a laissé des traces sur la marche des affaires des banques genevoises, notamment celles de grande taille. Une majorité des établissements de 200 employés et plus ont vu leurs recettes et leur bénéfice net reculer au premier semestre. La chute des marchés boursiers a entamé de manière générale la masse sous gestion.

L’évolution du produit d’exploitation s’avère plutôt négative, même si des différences sont à constater entre les catégories de banques, selon les résultats de l’enquête conjoncturelle de la Fondation Genève Place Financière (FGPF) publiés mardi. Une majorité de gérants indépendants ayant participé au sondage tirent également la langue au niveau des recettes.

Les banques de grande et petite tailles ont accusé majoritairement un recul de leur bénéfice net semestriel, alors que la situation est plus contrastée pour les établissements moyens (entre 50 et 199 employés) et les gérants indépendants.

Le plongeon boursier intervenu ce printemps, au plus fort de la crise du coronavirus, est identifié comme le principal responsable du creusement des masses sous gestion entre janvier et juin, pour les banques ayant vu leurs volumes se résorber.

Du point de vue des effectifs, un part non négligeable des établissements de grande taille a réduit la voilure. Dans les autres banques et chez les gérants indépendants, la situation semble plutôt s’équilibrer entre suppressions de postes et embauche.

Pour Yves Mirabaud, président de FGPF, la place financière genevoise a joué son rôle durant la crise. «Les établissements bancaires ont répondu présents pour donner suite aux demandes de leurs entreprises clientes», souligne-t-il, selon le texte de son allocution devant la presse.

Le banquier genevois affirme par ailleurs que la place a su trouver une unité durant les turbulences liées au coronavirus, «afin de promouvoir des nouvelles initiatives porteuses d’avenir», parmi lesquelles la finance durable.

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