Dans tous les cantons, 90% au moins de la population a pu accéder en 20 minutes au plus, à pied ou en transport public, à un office de poste où les paiements en espèces sont possibles.
La population a pu accéder de manière appropriée aux services de paiement offerts par la Poste dans toutes les régions du pays en 2019. Le géant jaune remplit ainsi son mandat de service universel.
Dans tous les cantons, 90% au moins de la population a pu accéder en 20 minutes au plus, à pied ou en transport public, à un office de poste où les paiements en espèces sont possibles, indique jeudi l’Office fédéral de la communication (OFCOM) après avoir examiné le rapport annuel de La Poste. Le pourcentage grimpe même à 97,8% au niveau national.
Appenzell Rhodes-Extérieures affiche le moins bon résultat à 93,4% et Bâle-Ville le meilleur avec un score maximal. Genève fait partie des bons élèves (99,7%) et le Valais (94,7%) des trois pires. La couverture dans les cantons de Fribourg, Vaud, Neuchâtel et du Jura évolue quant à elle entre 96,4% et 98,5%.
Le géant jaune remplit ainsi son mandat de service universel, malgré l’introduction de prescriptions plus sévères début 2019. Jusque-là, le temps d’accès était de 30 minutes. La Poste remplit aussi son mandat vis-à-vis des personnes handicapées. Elle a continué à leur assurer un accès adapté aux services de paiement, notamment à travers des outils numériques.
La Poste a par ailleurs poursuivi la mutation de son réseau. Concrètement, 94 offices de poste ont fermé leurs portes. Parmi eux, 84 ont été transformés en agences et un service de paiement à domicile a été introduit dans tous les cas. Fin décembre 2019, le nombre d’agences sans possibilité de paiement en espèces (1136) dépassait ainsi le nombre d’offices postaux (981).
Le nombre d’opérations effectuées en espèces au guichet a de nouveau baissé. La diminution (7%) était toutefois plus faible que l’année précédente (10%). Le retrait d’espèces auprès des canaux traditionnels, tel que les bureaux de poste, les agences et les automates, se dessine aussi à la baisse. Le nombre de transactions a diminué de 11% et leur volume de 10%.
En revanche, les moyens de paiement électronique sont en hausse et se substituent progressivement aux versements classiques. Les programmes numériques s’améliorant, les réclamations ont diminué. Ces dernières concernaient principalement des problèmes liés à l’e-banking et à l’application mobile de PostFinance. A l’inverse, les litiges traités par l’ombudsman des banques suisses ont augmenté. Ils sont passés de 17 en 2018 à 28 en 2019.
La clientèle a été plus critique envers PostFinance en 2019 que l’année précédente. Un mécontentement principalement dû à l’introduction de frais de gestion des comptes et à la nouvelle politique des prix.