Novartis ferme son site à Locarno, 50 collaborateurs menacés

AWP

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Pharmanalytica, dédié à l’inspection, est victime d’une érosion de la demande.

Novartis confirme mercredi dans une prise de position son intention de fermer Pharmanalytica, son site d’inspection à Locarno, d’ici fin 2023, en raison d’une érosion de la demande remettant en question sa compétitivité.

La mesure menace les emplois d’une cinquantaine de collaborateurs. Le geste répond à la réorientation du géant pharmaceutique vers les produits spécialisés et personnalisés, ne nécessitant pas les mêmes procédures d’examens standardisées que les produits à gros volumes.

Le géant pharmaceutique a engagé une procédure de consultation avec les employés et les responsables du site tessinois et assure qu’un plan social comprenant des indemnités, des départs en préretraite ou encore un soutien dans la recherche de nouveaux emplois sera mis en place.

Au micro de la RSI, le responsable du site locarnais Leandro Checchinato a affirmé qu’il ferait tout ce qui est raisonnablement possible «pour aider nos collaborateurs à affronter ce moment difficile».

En septembre 2018, la multinationale rhénane avait annoncé son intention de supprimer quelque 2200 postes de travail en Suisse au cours des quatre années suivantes, dont 1500 dans la production.

Fondée en 1937 sous le nom de Chemie Lautenberg, Pharmanalytica est entrée dans le giron de Sandoz dans les années 1970, puis de Novartis après la fusion avec Ciba-Geigy en 1996.

Il y a quelques années, Pharmanalytica employait une centaine de collaborateurs, soit environ un tiers de l’ensemble des effectifs de la vingtaine de sociétés chimico-pharmaceutiques présentes dans la région de Locarno, rappelle la RSI.

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