Microsoft: nouvelle vague de suppressions d’emplois attendue

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Microsoft doit publier ses résultats trimestriels le 24 janvier. Son chiffre d’affaires est attendu en progression de 2,7% seulement sur un an, un rythme très faible pour le géant informatique habitué à une croissance à deux chiffres.

Microsoft va entamer une nouvelle vague de suppressions d’emplois de plus grande ampleur que celles décidées ces derniers mois, au sein de ses équipes d’ingénieurs, a rapporté mardi l’agence Bloomberg.

«Nous ne commentons pas les rumeurs», a répondu Microsoft à une sollicitation de l’AFP.

La firme de Redwood (Etat du Washington) avait déjà procédé à deux séries de licenciements, une en juillet, qui portait selon elle, sur moins de 1% des effectifs. La deuxième a elle eu lieu en octobre et visait moins de 1000 personnes, selon le site d’information Axios.

Microsoft compte actuellement 221'000 employés, dont 122'000 aux Etats-Unis, selon le site de la société.

Lors d’un entretien avec la chaîne CNBC en novembre, le directeur général Satya Nadella avait expliqué qu’aucune entreprise n’était à l’abri des tendances macroéconomiques, qui témoignent actuellement d’un ralentissement de l’activité. «Tout le monde doit donc contrôler ses coûts et la demande de façon adéquate», avait-il déclaré.

Microsoft doit publier ses résultats trimestriels le 24 janvier. Son chiffre d’affaires est attendu en progression de 2,7% seulement sur un an, un rythme très faible pour le géant informatique habitué à une croissance à deux chiffres.

Après avoir flambé au début de la pandémie, la demande de produits informatiques s’est normalisée, un mouvement accentué ces derniers mois par la hausse des taux de la banque centrale américaine (Fed).

Microsoft avait initialement résisté grâce au dynamisme de l’informatique nuagique (cloud), mais les entreprises tendent à limiter leurs investissements depuis quelques mois par crainte d’une dégradation de la conjoncture.

Plusieurs grands groupes du secteur technologique ont déjà procédé à des licenciements d’ampleur, notamment Amazon, qui a annoncé, début janvier, la suppression d’un peu plus de 18.000 postes.

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