Le président de Nestlé justifie le maintien en Russie

AWP

1 minute de lecture

Concernant la Russie, «on est aussi choqués que tout le monde de ce qui se passe», a déclaré Paul  Bulcke dans l’émission Big Boss de la RTS diffusée lundi soir.

Paul Bulcke, président du conseil d’administration de Nestlé, a défendu sur la RTS le maintien des activités en Russie et assuré que la sécurité des aliments était la priorité, après l’affaire des pizzas Buitoni contaminées en France.

Concernant la Russie, «on est aussi choqués que tout le monde de ce qui se passe», a déclaré M. Bulcke dans l’émission Big Boss de la RTS diffusée lundi soir. «On sympathise avec les actions qui ont été prises. On a déjà fortement réduit notre activité dans ce pays. Par exemple, on a stoppé tous les investissements pour le futur, on a aussi stoppé toute la publicité à la télévision etc.» Le groupe «s’est concentré sur les aliments pour les nourrissons et médicaux».

L’ex-patron du groupe a ajouté qu’il était «toujours actif en Ukraine, avec trois usines, un centre de services et 5000 personnes». Il a mis en avant l’ancrage avec des employés et ingrédients locaux. «On le fait dans des pays qui sont parfois très difficiles. On est toujours au Venezuela, avec encore cinq fabriques et 2500 employés. C’est aussi une loyauté envers nos fournisseurs locaux, nos employés et nos consommateurs.»

A propos du scandale en France des pizzas surgelées contaminées de la marque Buitoni, Paul Bulcke a répondu que «ça nous a bouleversés autant que tout le monde». Nestlé compte rouvrir en novembre l’usine du nord du pays d’où sont sorties des pizzas contaminées par la bactérie E. coli, liées à la mort de deux enfants et à l’intoxication de dizaines d’autres.

«Pour nous, la qualité et la sécurité de nos produits sont notre première priorité. Là, on ne fait pas de compromis. Ce qui s’est passé, ça nous invite à aller jusqu’au fond et à avoir les réponses, C’est ce que l’on est en train de faire», a souligné le président de Nestlé.

A lire aussi...