Le marché du travail en Suisse s’est maintenu à un niveau élevé au deuxième trimestre, peinant toutefois comme au premier partiel à retrouver de l’élan. La construction notamment se montre demandeuse de main d’œuvre à tous les étages, du gros-œuvre aux installateurs en passant par les auxiliaires ou encore les artisans qualifiés.

A l’inverse, les métiers requérant une éducation supérieure ont eu tendance à caler, dans l’informatique notamment, observe mardi Adecco dans son indice thématique périodique.

Le Swiss Job Index concocté par le mastodonte du placement de personnel avait connu une phase de progression de début 2021 à 2022, avant d’afficher début 2023 des signes d’essoufflement.

Si le nombre de places vacantes a stagné en glissement séquentiel, il demeure 5% supérieur à celui de la même période en 2022 à la faveur notamment d’un regain de demande dans les cantons latin (+11%). Le tableau demeure positif côté alémanique aussi avec un gain de 5%.