Le franc recherché face aux craintes liées au nouveau variant

AWP

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Après un nouveau plus bas à 1,0433 franc pour un euro, la monnaie helvétique se relâchait quelque peu à 1,0453 EUR/CHF vers 14h00. La veille au soir, la paire de devises se négociait encore à 1,0491 EUR/CHF.

Le franc jouait à plein son rôle de valeur refuge vendredi, alors que les craintes liées à un nouveau variant du coronavirus faisaient chuter les Bourses mondiales, tout comme les cours du pétrole.

Après un nouveau plus bas à 1,0433 franc pour un euro, la monnaie helvétique se relâchait quelque peu à 1,0453 EUR/CHF vers 14h00. La veille au soir, la paire de devises se négociait encore à 1,0491 EUR/CHF.

«Le virus teste la BNS», ont estimé les analystes de Capital Economics dans un commentaire, soulignant que d’autres monnaies refuges comme le yen étaient également recherchées par les investisseurs.

«Il sera particulièrement intéressant d’observer à quel point la BNS va oeuvrer contre l’appréciation du franc». Les dernières statistiques sur les dépôts à vue ont suggéré que l’institut d’émission n’était pas particulièrement intervenu sur les marchés pour défendre le franc, qui a passé à la baisse la semaine dernière la barre de 1,05 EUR/CHF. Les données publiées lundi prochain seront à ce titre particulièrement intéressantes, ont ajouté les spécialistes de Capital Economics.

Selon ces derniers, la BNS semble plutôt occupée à «gérer» qu’à «empêcher» le renchérissement du franc, néfaste pour les exportateurs helvétiques. La Banque nationale suisse ne devrait pas agir outre mesure avant que la paire de devise n’atteigne 1,025 EUR/CHF.

Les analystes de VP Bank ont abondé en ce sens, estimant que la stratégie de la BNS consistait à «lisser» des mouvements trop importants de la paire de devises, sans vraiment empêcher son appréciation.

«L’industrie semble s’être arrangée avec les cours» du franc, a ajouté VP Bank, raison pour laquelle la BNS semble pour l’heure éviter toute intervention importante.

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