Le dollar reprend de la hauteur avec l’aversion au risque

AWP

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Vers 22h45, l’euro perdait 0,82% par rapport au dollar à 1,0464 dollars pour un euro.

Le dollar américain reprenait de la hauteur mercredi avec l’aversion du marché pour le risque et la chute des Bourses, tandis que le franc suisse et le yen s’appréciaient.

Vers 20H45 GMT, l’euro perdait 0,82% par rapport au dollar à 1,0464 dollars pour un euro. Le Dollar index, qui mesure la devise américaine par rapport à un panier d’autres devises, avançait de 0,53% à 103,91 points.

Le dollar profitait de la détermination de la Réserve fédérale américaine (Fed), à nouveau affichée par son président Jerome Powell mercredi soir quand il a préconisé une croissance positive mais pas trop forte pour juguler l’inflation.

L’institution va resserrer fortement ses conditions monétaires tant qu’il n’y aura pas de preuves «évidentes» que l’inflation ralentit, a-t-il précisé.

Contrairement à la zone euro ou au Royaume-Uni, il y a «très peu de chances d’une récession aux Etats-Unis dans les 12 prochains mois», même si la Fed agit rapidement, commente Kit Juckes, analyste chez Société Générale.

Les investisseurs se replient donc sur le billet vert qui était «aussi renforcé par la corrélation qui existe entre la Bourse qui chute sévèrement et le marché des changes», notait Mazen Issa de TD Securities.

Le yen, en hausse 0,89% à 128,24 yens pour un dollar, en profitait également, ainsi que le franc suisse qui faisait un bond de 1,37% face à la devise européenne à 1,0340 euros pour un franc suisse.

Contrairement à la zone euro ou au Royaume-Uni, il y a «très peu de chances d’une récession aux Etats-Unis dans les 12 prochains mois», même si la Fed agit rapidement, commente Kit Juckes, analyste chez Société Générale.

La livre perdait 1,22% à 1,2340 dollar.

Au Royaume-Uni, l’inflation a atteint 9% sur 12 mois en avril, un record depuis au moins 1989 mais très légèrement en deçà des attentes du marché.

«La Banque d’Angleterre (BoE) doit choisir entre deux maux: elle cherche à réduire la hausse des prix, mais aussi à soutenir la croissance économique fragile», estime Sam Livingstone, analyste chez Ebury.

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