La prévoyance vieillesse inquiète les Suisses

AWP

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La confiance dans le système de l’AVS est écornée, selon un sondage de Raiffeisen et de la Haute Ecole des sciences appliquées de Zurich.

La prévoyance vieillesse constitue un sujet d’inquiétude pour les Suisses. Mais les particuliers ne réagissent que peu, voire pas du tout, face à ces craintes, selon un sondage publié jeudi par Raiffeisen et la Haute Ecole des sciences appliquées de Zurich (ZHAW).

Selon les auteurs de l’étude, les personnes interrogées s’estiment soit trop jeunes pour prendre des mesures en prévision de leur retraite, soit elles ne possèdent pas suffisamment de connaissances sur la question ou, plus simplement ne disposent pas des ressources financières nécessaires.

Le résultat de l’enquête soutient que la confiance dans le système de prévoyance public, l’AVS, est écornée et que les connaissances en la matière doivent être améliorées. Les particuliers doivent aussi disposer de plusieurs options en prévision de leur retraite, notamment le retrait sous forme de capital.

Raiffeisen et la ZHAW ont également compilé un baromètre sectoriel qui s’établit pour sa première édition à 587 points, sur une échelle de 1 à 1000.

La majorité des personnes interrogées veut continuer à bénéficier sans condition de son capital vieillesse. La plupart des sondés sont également favorables à poursuivre une activité rémunérée après avoir atteint l’âge de la retraite, soit à temps partiel ou ponctuellement.

Dans le cadre du sondage réalisé en juillet, quelque 1015 personnes âgées de 18 à 65 ans ont été interrogées. Le baromètre doit être publié chaque année.

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