La dégradation de la situation commerciale pèse sur le moral des PME

AWP

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Au troisième trimestre, le baromètre UBS des PME, tout comme celui des grandes sociétés, a poursuivi son repli.

Les craintes d’un ralentissement conjoncturel et la dégradation de la situation commerciale pèsent sur le moral des entrepreneurs helvétiques, tout particulièrement sur les dirigeants de petites et moyennes entreprises (PME). Au troisième trimestre, le baromètre UBS des PME, tout comme celui des grandes sociétés, a poursuivi son repli.

Du côté des PME, l’indicateur a plongé de 1,08 à 0,49 point, alors que celui des grandes entreprises a fléchi de manière moins prononcée, soit de 0,54 à 0,43 point, écrit vendredi UBS. Au cours du deuxième trimestre, le baromètre du numéro un bancaire helvétique avait déjà fléchi de 1,15 à 1,07 point pour les premières et de 0,92 à 0,47 point pour les secondes.

Bien que la stabilisation de divers indicateurs avancés ait atténué récemment les craintes d’un ralentissement économique mondial, les économistes d’UBS ne prévoient, aussi bien cette année que l’année prochaine, qu’une croissance modérée dans toutes les régions.

La banque explique le repli affectant les PME principalement du fait du recul des commandes et de la baisse des revenus dans l’industrie, ainsi qu’à divers indicateurs dans le bâtiment et le tourisme. Les sociétés industrielles, grandes firmes et PME confondues, ont vu leur baromètre atteindre son plus bas niveau depuis le début 2017.

Toutefois les grandes entreprises industrielles ont affiché une importante amélioration en matière de commandes en l’espace d’un an. Celles-ci se montrent également plus optimistes en ce qui concerne l’évolution des prix durant les trois derniers mois de l’année. Même si la situation des PME s’est légèrement améliorée sur le front des entrées d’ordres, les autres indicateurs ont présenté une dégradation.

Du côté des grandes firmes considérées dans leur ensemble, les carnets de commandes et l’activité commerciale dans les bureaux d’architectes et d’ingénieurs, ainsi que des chiffres moins bons pour certains indices dans le bâtiment et le tourisme ont contribué à la légère baisse du baromètre.

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