La BNS envisage de vendre des titres russes pour plus de 100 millions

AWP

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«La BNS examine actuellement, dans le respect des sanctions, si ces titres liés à la Russie doivent être conservés ou vendus», indique-t-elle au quotidien Tages-Anzeiger.

La Banque nationale suisse (BNS) évalue l’impact des sanctions décidées contre la Russie sur son portefeuille de titres russes et envisage la possibilité de s’en séparer.

«La BNS détient des titres liés à la Russie pour un montant en millions à trois chiffres, pour moins de 0,05% des réserves de devises», a indiqué la BNS mardi au quotidien Tages-Anzeiger. «La BNS examine actuellement, dans le respect des sanctions, si ces titres doivent être conservés ou vendus».

Pour rappel, la Suisse a décidé lundi de reprendre intégralement les sanctions de l’Union européenne contre la Russie.

Il s’agit de la première fois que la BNS s’exprime sur ses actifs russes. Les déclarations signifient qu’elle détient des actions et obligations russes pour au moins 100 millions de francs, mais pas plus de 474 millions, selon les calculs de l’agence Bloomberg.

En raison de la situation politique, ces placements se sont fortement dévalorisés.

Selon le site d’information Tippinpoint, la caisse de pension des employés de la Confédération Publica possède des titres russes pour quelque 170 millions de francs. Ici aussi, il faut escompter des pertes.

Lundi, le grand argentier de la Confédération Ueli Maurer avait indiqué que la BNS ne détenait pas de réserves de devises pour le compte de la Banque centrale de Russie, les deux institutions monétaires n’entretenant pas de relations d’affaires.

La BNS n’est pas le premier institut d’émission à envisager des mesures. Les autorités norvégiennes ont demandé à la banque centrale de prendre des mesures pour que le fonds souverain se sépare de ses actifs russes.

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