Le dollar patiente avant le rapport sur l’emploi américain en mai

AWP/AFP

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Vers 20h30, le billet vert prend 0,60% face au yen, à 143,63 dollars, et 0,23% au franc. En revanche, il perd 0,19% face à l’euro, à 1,1439 dollar pour un euro.

Le dollar reste en retrait jeudi, dans l’attente du rapport sur l’emploi américain, tandis que l’euro retombe légèrement après une envolée en séance, la présidente de la banque centrale européenne (BCE) ayant laissé entrevoir une pause dans les baisses de taux.

Le billet vert évolue «dans une fourchette étroite, bien qu’il soit plus solide face au yen et au franc», explique Marc Chandler, de Bannockburn Global Forex.

Vers 18H30 GMT, il prenait 0,60% face à la monnaie nippone, à 143,63 dollars, et 0,23% à la monnaie helvétique, toutes les deux considérées comme des valeurs refuges.

En revanche, il perdait 0,19% face à la monnaie unique européenne, à 1,1439 dollar pour un euro.

Le Dollar index, qui compare le dollar à un panier de grandes monnaies était, in fine, stable (-0,04% à 98,75 points).

La veille, le «buck» - l’un des surnoms du dollar - a été plombé par «la faiblesse des données américaines», note M. Chandler, dont les créations d’emplois dans le secteur privé en mai (37.000 créations, contre 110.000 attendues).

Jeudi, les cambistes ont accueilli les demandes hebdomadaires d’allocation chômage, qui sont ressorties à leur plus haut niveau depuis le mois d’octobre (à 247.000), et au-dessus des attentes du marché.

Les marchés attendent désormais la publication du rapport sur l’emploi pour le mois de mai vendredi, publié par le département du Travail, des données qui seront particulièrement suivies.

«Si les chiffres de vendredi s’avèrent aussi négatifs que prévu, c’est-à-dire qu’il y a eu moins de créations d’emplois et que le taux de chômage est resté stable, le dollar pourrait continuer à se détériorer», écrivent les analystes de Monex USA.

Parallèlement, l’euro s’est nettement apprécié jeudi après la réunion de la Banque centrale européenne (BCE), poussé essentiellement par le discours de la présidente de l’institution Christine Lagarde, avant de reprendre son souffle.

Comme prévu par le marché, la BCE a baissé ses taux pour la huitième fois en un an, naviguant en pleine incertitude face aux menaces de droits de douane de Donald Trump et à leurs répercussions sur l’inflation et la croissance de la zone euro.

La monnaie unique européenne s’est néanmoins renforcée lorsque Christine Lagarde a estimé qu’»au niveau actuel des taux d’intérêt, nous arrivons à la fin d’un cycle de politique monétaire qui répondait à des chocs cumulés, dont le Covid-19, la guerre en Ukraine et la crise énergétique».

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