L’euro remonte un peu dans un marché hésitant

AWP

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Vers 11h00, l’euro prenait 0,16% à 1,1303 dollar pour un euro.

L’euro reprenait un peu de terrain face au dollar américain mardi dans un marché hésitant à l’approche de plusieurs réunions de banques centrales sur lesquelles la propagation du variant Omicron devrait peser.

Vers 10h00 GMT (11h00 HEC), l’euro prenait 0,16% à 1,1303 dollar pour un euro.

Depuis une semaine, la parité euro-dollar alterne hausse et baisse, les investisseurs peinant à trouver une direction forte avant de savoir comment la Réserve fédérale américaine (Fed), la Banque centrale européenne (BCE) et d’autres banques centrales vont réagir au nouveau variant du Covid-19.

«La Banque d’Angleterre, la Banque du Japon, la BCE et la Banque nationale suisse devraient toutes maintenir leur politique monétaire inchangée, et tous les regards seront tournés vers la Fed mercredi», estime Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.

Les observateurs s’attendent à ce que l’institut monétaire américain accélère le rythme de la limitation de son programme de rachats d’actifs, ouvrant la porte à une hausse des taux plus taux que prévu en 2022.

Outre-Atlantique, malgré une nouvelle baisse du taux de chômage au Royaume-Uni (4,2% pour les trois mois achevés en octobre contre 4,3% un mois plus tôt), et ce alors même que les aides gouvernementales à l’emploi se sont achevées fin septembre, la livre britannique faisait grise mine (-0,01% à 1,3222 dollar pour une livre, -0,12% à 85,48 pence pour un euro).

En novembre, la BoE avait justifié sa décision de ne pas relever son taux directeur par le risque que le marché de l’emploi ne souffre de ce tour de vis gouvernemental, une crainte qui ne s’est pas matérialisée.

«Malheureusement, la BoE a désormais autre chose à craindre», explique Sarah Coles, analyste chez Hargreaves Lansdown.

Le Royaume-Uni est confronté à un raz-de-marée de cas liés au variant Omicron du coronavirus, et le Premier ministre Boris Johnson a annoncé de nouvelles restrictions: port du masque en intérieur, tests quotidiens pour les cas contact, télétravail et pass sanitaire obligatoires dans les grands événements.

De quoi retarder le durcissement de la politique monétaire britannique, estiment la grande majorité des observateurs.

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