BAK Economics estime la croissance à 3,6% l’année dernière, contre 3,5% dans sa précédente projection.
La Suisse affiche une meilleure santé économique qu’anticipé. Plusieurs indicateurs conjoncturels sont positifs et les conséquences du variant Omicron semblent moins sévères que craint initialement, a indiqué vendredi l’institut de recherches BAK Economics.
Les économistes bâlois tablent sur un produit intérieur brut (PIB) en croissance de 3,6% l’année dernière, contre +3,5% selon les estimations de mi-septembre.
«Les données industrielles, le marché du travail et les indicateurs de consommation laissent présager une fin d’année 2021 plus dynamique», ont indiqué les spécialistes de BAK Economics dans leur publication mensuelle. Selon ces derniers, «les conséquences associées à la propagation rapide du variant Omicron semblent moins dramatiques que ce que l’ont craignait initialement».
Pour 2022, les économistes tablent sur une progression du PIB de 3,1% et de 1,7% pour l’exercice suivant.
Cette année, l’évolution de la pandémie de coronavirus va rester le sujet prépondérant. Les interruptions de travail, les restrictions sanitaires et la consommation limitée feront reculer le PIB de 0,3% au premier trimestre. Mais grâce à des effets de rattrapage, il devrait rebondir de 1,3% au deuxième partiel.
L’inflation, sujet de préoccupation majeur dans la zone euro et aux Etats-Unis, devrait part contre rester contenue en Suisse. Le renchérissement des prix devrait atteindre 0,9% en 2022 et 0,6% l’année suivante.
Quant au taux de chômage, il devrait refluer de 3,0% en 2021 à 2,3% cette année et à 2,1% la suivante.