Impôt minimum mondial: l’Irlande annonce une semaine «décisive»

AWP

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Une réunion de l’OCDE est prévue vendredi 8 octobre avec les pays adhérents au projet de taxe sur les multinationales.

L’Irlande, qui n’a toujours pas signé l’accord négocié dans le cadre de l’OCDE sur la fiscalité mondiale minimum sur les multinationales, a affirmé mercredi que la semaine prochaine serait «décisive», à l’issue d’un G7 Finances sur le sujet.

Une réunion de l’OCDE est en effet prévue vendredi 8 octobre avec les pays adhérents au projet de taxe, où pourraient être tranchés les derniers paramètres de la réforme restés pour l’heure en suspens, ainsi que l’adhésion ou non de pays non signataires.

La question du taux précis de la taxation mondiale des bénéfices, dont le minimum est fixé à 15%, doit notamment encore être arrêtée.

«Je m’attends à ce que la semaine prochaine soit un moment décisif dans les négociations qui sont en cours depuis plusieurs années», a déclaré Paschal Donohoe à la presse depuis Dublin, jugeant qu’elle permettra de voir «si un accord est possible d’ici la fin de la semaine prochaine».

«Nous avons fait beaucoup de progrès sur des points importants concernant la taxation internationale. Ne laissons pas filer l’opportunité d’un accord majeur la semaine prochaine. Nous pouvons y arriver», a pour sa part réagi le ministre français de l’économie Bruno Le Maire dans une déclaration transmise à l’AFP.

L’Irlande n’est pas membre du G7, mais Pascal Donohue participait à cette réunion virtuelle en tant que président de l’Eurogroupe, dont une réunion est prévue lundi et mardi à Luxembourg.

«Un accord a été trouvé sur certaines questions importantes qui restent en suspens» en vue de «la conclusion d’un accord politique entre les membres de l’OCDE et du G20» la semaine prochain, selon un communiqué du Trésor britannique, alors que le Royaume-Uni assure la présidence du G7.

Annoncé début juin, le projet de réforme jugé «historique» prévoit d’instaurer un impôt mondial d’au moins 15% sur les profits des plus grandes firmes internationales et de répartir plus équitablement les droits à taxer ces entreprises.

Approuvé par le G20 en juillet, il avait été signé au 31 août par 134 pays, mais pas par l’Irlande, qui prospère grâce au taux d’imposition avantageux de 12,5%. La Hongrie et l’Estonie n’ont pas signé le texte non plus.

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