Finances publiques: amaigrissement budgétaire et 50 emplois à la trappe à Bienne

AWP

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L’exécutif se dit convaincu que «seules des finances saines» permettront de poursuivre le développement conformément à la stratégie «Bienne 2030, la ville des possibles».

Le Conseil municipal de Bienne (BE) adopte le programme de stabilisation budgétaire «Substance 2030». L’outil devrait assurer des économies annuelles de l’ordre de 25 millions de francs d’ici à 2026, avec à la clé la suppression de 50 postes dans l’administration.

L’exécutif s’est efforcé de conserver un bon équilibre entre les mesures touchant les recettes et celles relatives aux dépenses, a-t-il indiqué mercredi. Il se dit convaincu que «seules des finances saines» permettront de poursuivre le développement conformément à la stratégie «Bienne 2030, la ville des possibles».

Pour rappel, le Conseil municipal a lancé le projet «Substance 2030» en novembre. Pour ce faire, il a voulu alléger «progressivement» le budget municipal sur quatre ans. Suite à un «travail intensif» mené par les services administratifs et l’exécutif, ce dernier a décidé des mesures à déployer pour atteindre l’objectif fixé.

Objectif atteint

Celles-ci se composent d’une série de mesures affectant plusieurs domaines: une hausse modérée de la quotité d’impôt, une réduction de l’éventail des prestations municipales, une adaptation des conditions d’engagement du personnel de la Ville de Bienne et un recadrage du portefeuille des investissements prioritaires.

Le budget sera réduit de 16,3 millions de francs en 2023, 21,1 millions en 2024, 25,1 millions en 2025, et 26,7 millions en 2026. L’objectif du programme est donc atteint, a constaté l’exécutif, les surcoûts potentiels, comme la hausse des taux d’intérêt, le renchérissement ou les obligations légales, étant absorbés.

Emplois à la trappe

Les mesures impliqueront une réduction des effectifs de 50 postes environ sur un total de près de 1160 (équivalents plein temps, hors comptes spéciaux). Les coupes surviendront de manière échelonnée, sur quatre ans aussi, afin de «mettre à profit les fluctuations naturelles et éviter, dans la mesure du possible, les licenciements».

Les collaboratrices et collaborateurs touchés par une suppression de leur poste seront soutenus dans la recherche d’un nouvel emploi, a précisé le Conseil municipal. Si, malgré tout, des cas de rigueur devaient apparaître, le «financement spécial du contrat social» permettra d’en atténuer l’impact négatif.

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