Après la levée de l’obligation du télétravail, quelle popularité conserve cette pratique? Le Steiner Office Barometer a identifié trois types d’attitudes en matière de travail: 33% des sondés préfèrent travailler au bureau, 42% souhaitent un modèle de travail hybride et 25% aimeraient travailler majoritairement à domicile. Selon les résultats de cette enquête représentative de la population, les femmes optent moins souvent pour le télétravail.

Après la levée de l’obligation du télétravail, bon nombre de personnes continuent de plébisciter le travail à domicile. Là où le télétravail est possible (pour 60% des personnes interrogées), environ trois quarts travaillent actuellement au moins partiellement en télétravail. Chez les femmes, cette part est nettement plus faible que chez les hommes (66% contre 81%), bien qu'un plus grand nombre de femmes souhaiteraient travailler davantage en télétravail. Une raison de cette part plus basse pourrait être liée au fait que les femmes travaillent plus souvent dans une profession où le travail à domicile n'est pas du tout possible.

Cette évolution se traduit par des changements en matière de logement: Un bon quartier des sondés pour lesquels le télétravail est en théorie possible ont déménagé au cours de l'année écoulée ou prévoient de le faire. Parmi eux, 42% indiquent que leur situation professionnelle a influencé leur décision. Les données suggèrent que les répondants qui souhaitent un taux de télétravail plus élevé sont prêts à accepter un trajet plus long et des coûts de logement plus élevés.

Environ un quart des sondés (27%) attendent des adaptations concernant l’aménagement du poste de travail dans l’entreprise: 66% souhaitent des locaux séparés pour se concentrer sur leur travail. Des bureaux individuels, pouvant être utilisés en cas de besoin, sont très appréciés par 64% des personnes interrogées. La situation centrale du lieu de travail, bien desservi par les transports publics, reste très important par 74% des sondés.

Trente-trois pour cent des personnes interrogées indiquent préférer travailler au bureau (les «types du bureau»). Elles seraient prêtes à effectuer au maximum 20% de leur temps de travail à domicile. Il s’agit fréquemment de personnes en début ou en fin de carrière professionnelle et travaillant généralement dans des PME moyennes. La majorité d’entre elles travaillent dans des entreprises disposant de leurs propres bureaux. Les «adeptes du bureau» voient le télétravail comme un inconvénient, notamment en raison de la difficulté à communiquer au niveau interpersonnel et professionnel.

Quelque 42% des sondés privilégient les modèles de travail hybrides (les «types de l’hybride»). Ils sont pour la plupart en milieu de carrière et travaillent plus souvent que la moyenne dans l’administration publique ou chez des prestataires de services financiers et des compagnies d’assurance. Pour eux, le principal inconvénient du télétravail est une communication plus difficile 30% craignent de perdre la culture d'entreprise en raison de l'absence d'échanges interpersonnels et professionnels au bureau. C'est pourquoi la plupart d'entre eux ne souhaitent pas passer plus de 50% de leur temps de travail en télétravail.

Un quart des personnes interrogées apprécient d’être majoritairement en télétravail (les «types du télétravail»). Il s’agit de personnes travaillant essentiellement dans le secteur de l’information/la communication, avec des postes de travail se trouvant fréquemment dans des bureaux paysagers. Dans ce groupe, les fonctions hiérarchiques sont moins fréquentes et ils ne voient aucun inconvénient à travailler au télétravail, ni pour eux-mêmes ni pour l'entreprise.

Le deuxième Steiner Office Barometer (la première édition avait été menée au printemps 2021) a été élaboré par Marketagent.com Schweiz AG pour le compte de Steiner SA entre le 16 et le 20 février 2022. L’étude est basée sur les réponses données à une quarantaine de questions par plus de 1’000 personnes actives en Suisse, utilisatrices régulières d’Internet et appartenant à la tranche d’âge des 18-75 ans.

Depuis plusieurs années, Steiner SA s’intéresse de près au «monde du travail de demain». En automne dernier, l’entreprise a organisé un concours interne sur ce thème, auquel une cinquantaine de ses propres spécialistes de l’immobilier ont participé. Les concepts innovants proposés ont été évalués par un jury d’experts et sont maintenant pris en compte dans le développement de produits et de solutions innovants pour le secteur des bureaux. Michael Schiltknecht, Co-CEO de Steiner SA, se félicite de la grande diversité des contributions: «Chez Steiner, les collaborateurs peuvent s’impliquer activement dans le développement de leur propre environnement de travail. Nous ne voulons pas simplement développer des concepts innovants pour nos clients, mais aussi les mettre en œuvre dans notre entreprise.» Selon Michael Schiltknecht, Steiner SA introduira cette année un nouvel environnement de travail motivant dans ses locaux, offrant aussi bien des espaces dédiés à la concentration que d’autres permettant l’échange collaboratif entre collègues.