En 2022, l’économie genevoise a connu une reprise soutenue

Communiqué, Chambre de commerce, d'industrie et des services de Genève

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Dans l’enquête conjoncturelle de la CCIG, 55% des entreprises sondées indiquent un volume des affaires en hausse.

La satisfaction générale des entreprises est similaire à celle de l’année précédente, selon la 23e Enquête conjoncturelle de la CCIG. L’évolution du volume d’affaires est encourageante, avec 55% des répondants qui annoncent une augmentation alors que 21% annoncent une diminution. Il en est de même pour la rentabilité, en hausse de 54% alors qu’elle a baissé dans 24% des cas. Les prévisions sont également plutôt optimistes.

Une reprise soutenue en 2022

L’année 2022 a été bonne à très bonne pour 40% des répondants, en particulier dans les entreprises de 50 à 500 collaborateurs et dans les secteurs de l’industrie, la chimie-pharmacie, l’énergie-environnement, l’automobile, le négoce international et de l’horlogerie-bijouterie. La satisfaction globale des entreprises s’établit ainsi à 3,2 sur 5, quasiment identique à 2021. L’année écoulée a été jugée difficile ou très difficile par 27% des répondants, sans surprise essentiellement dans les domaines liés au tourisme, à l'hôtellerie et la restauration ainsi que dans la construction.

L’évolution du volume d’affaires est encourageante, avec 55% des répondants qui annoncent une augmentation, alors que 21% d’entre eux enregistrent une diminution. Il en est de même pour la rentabilité, qui s’est élevée de 44% alors qu’elle a diminué dans 24% des cas.

Dans le secteur chimie-pharmacie, tous les répondants ont indiqué des augmentations de volume d’affaires; ils étaient 83% dans la viticulture et commerce de vin et 80% dans l’automobile.

Pour Vincent Subilia, directeur général de la CCIG, «il faut se réjouir de la résilience et de l’agilité du tissu économique genevois, sans perdre de vue toutefois les défis systémiques (en particulier fiscaux) qui pourraient péjorer celles-ci.»

Un quart des entreprises (25%) a lancé un nouveau produit sur le marché en 2022. Ce taux monte à 50% pour les entreprises de plus de 500 collaborateurs.

Les entreprises embauchent

30% des entreprises ont vu leurs effectifs augmenter en 2022 et 9% seulement ont indiqué une diminution. Ces chiffres sont en adéquation avec les prévisions données lors de la précédente enquête (36% et 8%). En proportion, l’augmentation correspond à une hausse totale des effectifs de 19%, tandis que la diminution constitue une baisse de 25% des effectifs.

Les embauches sont plutôt le fait des plus grandes entreprises et, en particulier, de celles qui comptent plus de 100 personnes, où elles sont presque 1 sur 2 à avoir engagé (49%). Plusieurs secteurs n’ont pas enregistré de baisse des effectifs: la formation; la chimie; l'énergie, l'horlogerie et l'industrie.

Perspectives plutôt positives

Les prévisions sont également plutôt optimistes. 56% des répondants projettent une augmentation du volume d’affaires – et presque autant (50%), une augmentation de la rentabilité –, contre 13% qui s’attendent à avoir une diminution tant des affaires que de la rentabilité. Les secteurs les plus optimistes sont la chimie-pharmacie (100% des répondants imaginent une hausse du volume d’affaires), les ressources humaines (90%), l’industrie (80%) et l’enseignement et la formation (77%).

Pour l’année 2023, 31% des entreprises envisagent une augmentation des effectifs alors que seulement 6% évoquent une diminution. Dans 8% des cas, cette hausse serait de plus de 10% de l’effectif actuel. Tous les secteurs prévoient des embauches, en particulier dans la santé, le tourisme, l'hôtellerie, la restauration, l’horlogerie-bijouterie, l’énergie-environnement, le transport et la logistique et les ressources humaines.

Risque de récession en Europe en tête des préoccupations

Interrogées sur les thématiques les plus urgentes à traiter à court terme, plus d’un tiers des entreprises (39%) nomment le risque de récession en Europe; elles sont même 43% dans ce cas parmi les sociétés de 500 personnes et plus. En deuxième position, avec 20%, vient l’approvisionnement en produits et matières premières, puis le conflit ukrainien, qui est une préoccupation pour 16% des entreprises, en particulier pour celles de taille moyenne (de 50 à 100 collaborateurs).

La maîtrise de la chaîne logistique est une préoccupation majeure pour 43% des entreprises. 42% sont dépendants vis-à-vis de l’étranger pour les approvisionnements (risque pour 31% d’entre eux sur la capacité de croissance).

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