«Nous avons besoin de réduire les coûts pour devenir une banque plus numérique, simple et efficace», a expliqué la DRH intérimaire.
La première banque danoise, Danske Bank, qui peine à rétablir la confiance suite à un gigantesque scandale de blanchiment, a annoncé lundi un plan de départs volontaires au Danemark pouvant inclure jusqu’à 2’000 personnes pour financer sa numérisation.
Ce plan a été proposé aux 11’000 salariés danois du groupe - qui avait annoncé à l’automne le gel de nouvelles embauches - et représente jusqu’à 18% des effectifs dans le royaume scandinave.
«Nous avons besoin de réduire les coûts pour (...) devenir une banque plus numérique, simple et efficace. À cet égard, nous examinons tous les coûts à travers le groupe, ce qui signifie également qu’avec le temps, nous voulons avoir moins d’employés», a expliqué la directrice intérimaire des ressources humaines, Anne Knøs, dans un commentaire écrit transmis à l’AFP.
La banque n’a pas précisé le nombre de départs effectifs sur lequel elle mise.
Les défis sont nombreux pour Danske Bank, visée par plusieurs enquêtes au Danemark et à l’étranger à cause d’un scandale portant sur le blanchiment entre 2007 et 2015 d’environ 200 milliards d’euros au travers de sa filiale estonienne.
L’institution bancaire est également dans le viseur du gendarme financier danois en raison d’une affaire de coûts exorbitants, qui l’oblige à réserver 4 milliards de couronnes (environ 535 millions d’euros).
D’après un sondage de l’institut Voxmeter publié lundi, Danske Bank arrive au dernier rang des 20 plus grandes banques danoises selon les consommateurs.