Joe Biden a également jugé «approprié» pour la banque centrale (Fed), qui s’apprête à relever ses taux directeurs pour renchérir le coût du crédit et ralentir la demande, «de recalibrer le soutien désormais nécessaire».
La lutte contre l’inflation exigera un effort «de longue haleine», a prévenu mercredi le président des Etats-Unis Joe Biden, qui a imputé cette vertigineuse hausse des prix aux problèmes sur les chaînes d’approvisionnement provoqués par la pandémie.
Ramener à un niveau raisonnable l’inflation, aujourd’hui au plus haut depuis près de 40 ans, «sera difficile», a-t-il martelé lors d’une conférence de presse. «Et d’ici là, ce sera douloureux pour beaucoup de monde», a-t-il souligné.
«Nous devons maîtriser l’inflation», a souligné le président des Etats-Unis.
«La meilleure réponse est mon plan Build Back Better» («Reconstruire en mieux»), ce gigantesque plan d’investissements, qui comprend des réformes sociales et des dépenses dans les infrastructures, qui est actuellement paralysé au Sénat, mais que Joe Biden espère toujours faire adopter.
«La meilleure chose à faire pour lutter contre les prix élevés est (d’avoir) une économie plus productive, avec une plus grande capacité à fournir des biens et services au peuple américain», a-t-il encore souligné.
«Le Covid a créé des difficultés, dont de rapides hausses de prix dans l’économie mondiale», a-t-il ajouté, estimant que l’inflation aux Etats-Unis était directement liée aux difficultés mondiales d’approvisionnement qui provoquent retards et pénuries, alors même que la demande est très forte de la part des consommateurs.
Mais les opposants au plan Build Back Better craignent qu’il n’alimente encore davantage l’inflation.
L’hôte de la Maison Blanche a assuré que ces mesures allaient au contraire réduire «le déficit et (stimuler) l’économie en permettant à plus de personnes d’entrer sur le marché du travail», via notamment le financement de services de garde d’enfants pour les rendre abordables pour les familles.
Les employeurs américains font face à une pénurie de main d’œuvre qui fait grimper les salaires et contribue à la hausse des prix.
Joe Biden a également jugé «approprié» pour la banque centrale (Fed), qui s’apprête à relever ses taux directeurs pour renchérir le coût du crédit et ralentir la demande, «de recalibrer le soutien désormais nécessaire».
L’inflation a atteint 7% en 2021, soit la hausse des prix la plus forte depuis 1982.