Au 30 septembre, il disposait d’une marge de liquidités autour de 1,5 milliard de francs, contre 0,8 milliard au 30 juin. Les liquidités opérationnelles atteignaient environ 1,4 milliard, après 0,5 milliard trois mois plus tôt.
Le groupe Alpiq fait état de liquidités en légère hausse à fin septembre, dans un point de situation vendredi. Le fournisseur d’électricité a pointé les difficultés d’approvisionnement depuis la France, tandis que le marché gazier se détend.
«Les mois passés ont prouvé le solide effet positif de notre gestion continue et méticuleuse», a assuré le l’énergéticien valdo-soleurois. Au 30 septembre, il disposait d’une marge de liquidités autour de 1,5 milliard de francs, contre 0,8 milliard au 30 juin. Les liquidités opérationnelles atteignaient environ 1,4 milliard, après 0,5 milliard trois mois plus tôt.
Au premier semestre, Alpiq a subi une lourde perte de 592 millions, contre un bénéfice de 16 millions un an plus tôt. Début septembre, il a salué la décision du Conseil fédéral d’activer le mécanisme de sauvetage destiné à garantir l’approvisionnement énergétique helvétique.
Le groupe précisait toutefois rester confiant dans le fait de ne pas recourir à ce mécanisme d’aide subsidiaire, «même si les conditions de marché restent difficiles».
Dans son communiqué, Alpiq souligne qu’en France, où seulement 29 des 58 réacteurs nucléaires sont actuellement en activité, les grèves ralentissent les travaux de maintenance nécessaires à la remise en service des centrales. Ces retards «vont créer des tensions sur le système» électrique, alors que «cette disponibilité très limitée depuis la fin 2021 reste extrêmement préoccupante», selon le document.
La sécurité d’approvisionnement de la Suisse en «souffrira», en particulier pendant les mois d’hiver, quand beaucoup d’électricité est importée du pays voisin. «L’exposition augmentera surtout si le temps devient plus froid en novembre et au-delà». Jusqu’ici, les températures exceptionnellement douces et la pluie tant attendue ont permis de limiter la hausse des prix de l’électricité.
Concernant le gaz, les prix ralentissent, alors que les stockages sont «presque pleins» et que l’utilisation par les ménages a baissé de 15% sur un an. Évoquant la guerre en Ukraine et l’attaque des infrastructures énergétiques du pays par les forces russes, la situation générale reste «périlleuse».