Allemagne: nouvelle baisse du moral des investisseurs en août

AWP

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L’indicateur chute depuis juin, après avoir grimpé en mai à son plus haut niveau depuis février 2000, en raison de la réouverture de l’économie allemande.

Le moral des investisseurs allemands a connu une nouvelle baisse en août, face aux craintes liées aux variants du coronavirus et aux pénuries de matières premières qui se poursuivent dans l’industrie.

Cet indicateur, particulièrement instable, atteint 40,4 points, en baisse de 22,9 points sur un mois, a indiqué l’institut ZEW dans un communiqué.

Il est inférieur au consensus des analystes compilé par le fournisseur d’informations économiques Factset, qui tablait sur 57,5 points.

Dans la zone euro, le moral des investisseurs chute de 18,5 points sur un mois, à 42,7 points.

Seul point positif: la composante du baromètre mesurant la situation actuelle grimpe à 29,3 points (+7,4).

L’indicateur chute depuis juin, après avoir grimpé en mai à son plus haut niveau depuis février 2000, en raison de la réouverture de l’économie allemande.

Il existe désormais des «risques croissants pour l’économie allemande, comme une éventuelle quatrième vague de Covid à partir de l’automne», estime le président de l’institut, Achim Wambach, dans un communiqué.

La menace du variant Delta, qui a fait grimper les chiffres de contaminations dans plusieurs pays d’Europe inquiète, même si l’Allemagne reste relativement épargnée.

Et les pénuries sur les marchés mondiaux plombent l’industrie, centrale dans le modèle économique du pays.

La pandémie de coronavirus a bouleversé les chaînes mondiales d’approvisionnement, conduisant à des goulots d’étranglement sur les marchés des composants électroniques, du bois, des plastiques et de l’acier, notamment.

La production industrielle a sensiblement chuté en Allemagne en juin, de 1,3%, pour le troisième mois consécutif.

Malgré ces difficultés, le pays a renoué avec la croissance au deuxième trimestre, avec une hausse de 1,5% du PIB, selon des chiffres provisoires publiés fin juillet. Son Produit intérieur brut (PIB) avait diminué de 2,1% au premier trimestre, en raison des restrictions sanitaires de cet hiver.

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