Allemagne: le taux de chômage stable à 5,9% en juin

AWP

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Le pays bénéficie désormais d'une accalmie importante sur le plan des infections, lui ayant permis de rouvrir massivement son économie.

Le taux de chômage est resté stable en Allemagne en juin, dans un contexte de reprise économique post-coronavirus et d'accalmie sur le plan sanitaire, selon des chiffres de l'Agence pour l'emploi, publiés mercredi.

En données corrigées des variations saisonnières (CVS), il s'établit à 5,9%, au même niveau que mai, dont la valeur a été révisée par l'institut qui l'avait précédemment estimé à 6,0%.

Le nombre de chômeurs connaît une forte baisse de 38'000 personnes.

En données brutes, le nombre de personnes sans emploi atteint 2'614'000, avec une baisse encore plus importante de 73'000.

«La large amélioration sur le marché du travail se poursuit en juin», se réjouit Detlef Scheele, le président de l'Agence pour l'emploi, cité dans un communiqué.

Après une flambée au printemps 2020, causée par la première vague de coronavirus, le taux de chômage s'est stabilisé autour de 6,0% en Allemagne.

Il évoluait à 5% en données CVS avant la crise sanitaire.

Le pays bénéficie désormais d'une accalmie importante sur le plan des infections, lui ayant permis de rouvrir massivement son économie.

Et la campagne de vaccination se poursuit, avec 54,5% d'Allemands ayant reçu une première dose et 36,5% de personnes totalement immunisées.

Résultat: «les entreprises réduisent leur recours au chômage partiel, et cherchent de nouveau du personnel», commente Detlef Scheele.

Les nouvelles inscriptions au chômage partiel ont reculé à 59'000 en juin, contre 96'000 en mai.

Le dispositif a certes continué à garantir des revenus à 2,34 millions de personnes en avril, dernier mois pour lequel des données sont disponibles.

Mais ce chiffre est en constante baisse, après 2,6 millions en mars et 3,27 millions en février.

A son pic, en avril 2020, le dispositif profitait à 6 millions de personnes, selon l'Agence pour l'Emploi.

Mis en place depuis le début de la crise sanitaire, il a été récemment prolongé jusqu'à fin septembre par le gouvernement, en raison des pénuries de matériaux et composants qui frappent l'industrie.

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