Allemagne: le moral des entrepreneurs poursuit sa hausse en février

AWP

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L’indicateur, réalisé via un sondage mensuel auprès de 9000 entreprises allemandes, grimpe de 1,0 point à 91,1 points, sa cinquième augmentation mensuelle consécutive.

Le moral des entrepreneurs a poursuivi sa remontée en février, porté par la résistance de l’économie allemande et l’accalmie sur les marchés de l’énergie, malgré un risque de récession toujours présent, selon le baromètre IFO publié mercredi.

L’indicateur, réalisé via un sondage mensuel auprès de 9000 entreprises allemandes, grimpe de 1,0 point à 91,1 points, sa cinquième augmentation mensuelle consécutive a indiqué l’institut dans un communiqué.

«L’économie allemande sort progressivement de sa phase de faiblesse», a commenté Clemens Fuest, président de l’institut IFO.

L’indicateur est quasiment conforme aux prévisions du consensus d’analystes de Factset, qui tablaient sur un IFO à 91,2 points.

La composante du baromètre mesurant la confiance pour les six mois à venir remonte de 2,1 points, à 88,5 points.

L’Allemagne résiste mieux que prévu aux retombées de la guerre en Ukraine et de la crise énergétique.

Les dernières prévisions officielles, datant de janvier, prévoient une croissance de 0,2% en 2023, contre une récession de 0,4% prévu l’automne dernier.

Cela est notamment dû aux efforts de Berlin pour s’approvisionner en gaz liquéfié, aux aides publiques décidées par le gouvernement et à une relative amélioration des chaînes d’approvisionnement.

Berlin va dépenser 200 milliards d’euros sur deux ans pour bloquer les prix du gaz et de l’électricité, afin de protéger son économie et ses ménages.

Malgré ces meilleures perspectives, l’économie allemande a toutefois enregistré une chute de son PIB de 0,2% au dernier trimestre de 2022, et l’économie tourne encore au ralenti depuis le début de l’année.

La production industrielle, centrale pour la première économie de la zone euro, a chuté en décembre, de 3,1% sur un mois.

La composante du baromètre mesurant la perception de la situation actuelle recule logiquement, pour le deuxième mois consécutif, à 93,9 points, contre 94,1 en janvier.

«Le risque de récession au premier trimestre est toujours là», estime toutefois Carsten Brzeski, analyste pour ING direct.

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