Adecco à l’arrêt au premier trimestre

AWP

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Au premier trimestre, l’entreprise zurichoise a vu son chiffre d’affaires reculer de 3% sur un an à 5,7 milliards d’euros (5,51 milliards de francs).

Le géant du placement de personnel Adecco a vu ses revenus se contracter légèrement sur les trois premiers mois de l’année, alors que sa rentabilité s’est effritée plus lourdement. Le groupe s’est dit en bonne voie pour réaliser ses objectifs d’économie en 2024.

Au premier trimestre, l’entreprise zurichoise a vu son chiffre d’affaires reculer de 3% sur un an à 5,7 milliards d’euros (5,51 milliards de francs) . Hors effet de change et d’acquisition et ajustée des jours ouvrables, la croissance a été à l’arrêt, a-t-elle précisé mardi dans un communiqué.

Du côté de la rentabilité, le résultat d’exploitation (Ebit) s’est replié de 15% à 122 millions d’euros et le bénéfice net a chuté de 20% à 73 millions.

«Nous continuons de nous concentrer sur les éléments sous notre contrôle: surperformer et étendre nos parts de marché, associé à une discipline sur les coûts», a souligné le directeur général Denis Machuel, cité dans le communiqué.

Les charges administratives ont été réduites de 7% à 978 millions d’euros, tandis que le nombre d’employés en équivalents plein temps a diminué de 6% à 35’697 personnes. Dans le cadre du programme d’économies, la base de coûts a été réduites de 26 millions d’euros en prenant comme référence 2022, soit une diminution de 13%.

Alors que les recettes sont conformes aux prévisions des analystes interrogés par l’agence AWP, le bénéfice net les dépasse clairement.

Le segment Global Business Unit (GBU) a fait mieux que les unités Akkodis et LHH, avec un repli de 2% contre 6% chacun pour les seconds. Akkodis a souffert de la faible conjoncture dans le secteur des technologies, avec un marché de l’emploi obstrué, bien que la demande de services de conseil subsiste.

Au sein de GBU, les affaires ont évolué de manière disparate géographiquement. Les régions Allemagne, Autriche et Suisse (DACH) et Europe du Sud ont inscrit une croissance de 5% chacune, quand l’Asie-Pacifique enflait de 4%. Par contre, le plus grand marché, la France, a essuyé une chute de 7% des revenus, tout comme l’Europe du Nord et les Amériques.

Jusqu’à présent, le deuxième partiel a enregistré des volumes stables par rapport au premier, mais la base de comparaison risque d’être plus difficile. La direction a affirmé être «sur la voie» pour réaliser des économies de 150 millions d’euros d’ici le milieu de l’année.

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