Wall Street conclut en ordre dispersé après un repli des taux obligataires

AWP

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Le Dow Jones redescend sous les 33'000 points, en baisse de 0,58%, le S&P 500 fléchit de 0,17% à 4’217,04 points tandis que le Nasdaq repasse la barre des 13'000 grâce à une montée de 0,27%.

Après une ouverture dans le rouge, la Bourse de New York a terminé en ordre dispersé lundi, alors que les taux obligataires, qui avaient atteint un plus haut en 16 ans en début de séance, se sont ensuite repliés.

L’indice Dow Jones a perdu 0,58% à 32’936,41 points et le S&P 500 a reculé de 0,17% à 4’217,04 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a gagné 0,27%, à 13’018,33 points.

«Les actions ont inversé leur mouvement de perte après que les rendements sur les bons du Trésor à dix ans se sont refroidis, se distanciant de l’important seuil psychologique de 5%», ont souligné les analystes de Shaeffer’s.

Les taux d’intérêt sur les bons du Trésor à dix ans ont passé brièvement le seuil des 5% en début de séance, plus haut niveau depuis 2007.

Mais à la clôture de la Bourse, ils s’inscrivaient à 4,84%, en recul de 1,34%.

Depuis huit jours, les rendements obligataires ont accéléré leur course, face à des chiffres économiques américains meilleurs que prévu et face aux risques géopolitiques au Proche-Orient.

La semaine dernière, Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine avait jugé l’inflation américaine toujours «trop élevée» et n’avait pas exclu un relèvement supplémentaire de ses taux directeurs, son principal outil pour lutter contre la hausse des prix.

Cette semaine, les investisseurs vont continuer à soupeser la force de l’économie américaine alors que la première estimation de la croissance du troisième trimestre est attendue pour jeudi.

La prévision très suivie, réalisée par l’antenne de la Réserve fédérale (Fed) d’Atlanta, mise sur une croissance annualisée de 5,4%. Les analystes du secteur privé eux parient sur une expansion de 4%, selon le consensus de Briefing, ce qui reste une très solide performance.

Au rang des indicateurs, le baromètre préféré de la Fed pour mesurer l’évolution des prix, l’indice d’inflation PCE, est aussi attendu vendredi.

Au niveau des annonces de résultats de sociétés, la semaine est une des plus intenses de la saison.

Le secteur technologique sera en vedette avec les publications trimestrielles de Microsoft (qui a terminé en hausse de 0,81%) et d’Alphabet mardi (+0,85%). Meta (+1,74%) annoncera ses résultats mercredi et vendredi ce sera le tour d’Intel (-3,06%) et d’Amazon (+1,11%).

Entre temps, General Motors (-1,42%), General Electric (+0,61%), Kimberly Clark (-1,05%), Coca-Cola (-0,93%) et 3M (-1,10%) sont attendus dès mardi.

Après avoir annoncé racheter son compatriote Hess, producteur de gaz et de pétrole, pour 53 milliards de dollars le groupe pétrolier Chevron a perdu 3,70% à 160,65 dollars.

Hess Corporation, dans le vert en début de séance, a finalement cédé 1,04%.

Avec cette opération, Chevron met la main sur les positions de Hess dans le bloc pétrolier offshore de «Stabroek» au large du Guyana, petit pays sud-américain qui dispose des plus grandes réserves mondiales de pétrole brut par habitant.

Cette méga acquisition intervient moins de deux semaines après l’annonce du rachat de Pioneer par ExxonMobil pour 60 milliards de dollars.

Ailleurs à la cote, la chaîne de pharmacies Walgreens a gagné 3,29% gagnait plus de 3% après une bonne note de JPMorgan.

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