Wall Street conclut en hausse, tirée par la technologie

AWP

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Le Dow Jones avance de 0,17% à 34’152,60 points, le Nasdaq monte de 0,90% à 13’639,86 points et le S&P 500 progresse de 0,28% à 4’378,38 points.

Tirée par la technologie, la Bourse de New York a conclu en hausse mardi poursuivant le rebond de la semaine dernière, aidée également par un léger repli des taux obligataires.

L’indice Dow Jones a avancé de 0,17% à 34’152,60 points, le Nasdaq, à forte coloration technologique, a gagné 0,90% à 13’639,86 points et le S&P 500 a progressé de 0,28% à 4’378,38 points.

Le secteur technologie a mené la hausse mardi avec des gains notables pour Microsoft dont l’action a atteint un nouveau plus haut historique en clôture à 360,53 dollars (+1,12%) mais aussi Amazon (+2,13%) et Apple (+1,45%).

Celui des semi-conducteurs a aussi été bien soutenu, notamment Intel (+2,16%), après un article du Wall Street Journal affirmant que le géant des micro-processeurs va recevoir des milliards de dollars au nom du «Chips Act».

Cette loi forte de 53 milliards de dollars et adoptée par l’administration Biden vise à doper la production et la recherche américaine dans le secteur des puces électroniques.

Le secteur de l’énergie était en revanche «sévèrement plombé par la chute des prix du brut», a souligné Peter Cardillo de Spartan Capital.

Le baril de pétrole texan WTI est tombé à un plus bas depuis plus de trois mois en raison de signes de ralentissement de la demande en Chine, premier importateur mondial de brut.

Les grands noms du secteur ont accusé le coup comme Chevron (-1,76%), Exxon Mobil (-1,57%), Conoco (-2,72%).

Sur le marché obligataire, les rendements à dix ans se sont encore détendus à 4,56% contre 4,64% la veille «ce qui a aidé le marché actions», a noté M. Cardillo.

Les investisseurs ont par ailleurs jaugé les diverses interventions de responsables de la Banque centrale américaine.

Une gouverneure de la Fed a estimé mardi qu’une nouvelle hausse des taux pourrait être nécessaire pour juguler l’inflation, si celle-ci ne ralentit pas assez au cours des prochains mois.

«Je m’attends toujours à ce que nous devions relever encore les taux pour ramener l’inflation à notre objectif de 2,0%», a souligné Michelle Bowman, connue pour ses positions «faucon» en faveur d’une politique monétaire stricte.

Une autre membre de la Fed, Lorie Logan, présidente de l’antenne de Dallas, a estimé qu’en raison de la résilience de l’économie, on allait «continuer à avoir besoin de conditions financières strictes pour ramener l’inflation à 2,0%».

Au rang des données économiques, le déficit commercial américain pour septembre a augmenté plus que prévu à 61,5 milliards de dollars (+5%) du fait d’une progression des importations. Ce chiffre reflète les mises en stocks des entreprises américaines avant la saison des fêtes.

Mais à ce rythme sur l’ensemble de 2023, le déficit promet d’être le plus faible depuis trois ans, ce qui pourrait être un signe du ralentissement de l’activité économique.

Du côté des consommateurs, la Fed de New York a publié des données trimestrielles sur l’endettement des ménages américains qui montrent un nouveau record avec 17.300 milliards de dollars de dette, dont l’augmentation ces derniers temps est surtout due aux cartes de crédits.

Sur le front des valeurs, WeWork a disparu de la cote alors que l’ancienne star des bureaux partagés a déposé son bilan lundi soir.

Le groupe s’est placé sous la protection du Chapitre 11 de la loi des faillites et espère réussir à négocier une réduction «significative» de sa dette et à «mettre fin aux baux d’un certain nombre d’emplacements» qui ne lui rapportent pas suffisamment d’argent.

WeWork a un temps été valorisé jusqu’à 47 milliards de dollars mais son action ne valait plus que 80 cents lundi soir à la clôture de la Bourse de New York, pour une capitalisation boursière de 44,49 millions de dollars.

La plateforme de réservation de véhicules avec chauffeur (VTC) et de livraisons de repas Uber a annoncé des résultats moins bons qu’attendu pour le troisième trimestre avec un chiffre d’affaires de 9,3 milliards de dollars contre 9,5 milliards attendus. C’est malgré tout 11% de plus que l’année avant. L’action Uber a bondi de 3,66%, celle de son concurrent Lyft de 2,85%.

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