Wall Street clôture en baisse, plombée par la technologie

AWP

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Le Dow Jones, en hausse une bonne partie de la séance, cède 0,04% à 33’714,71 points. Le Nasdaq décroche de 1,16% à 13’335,78 points et le S&P 500 lâche 0,45% à 4’328,82 points.

La Bourse de New York a terminé en baisse lundi, plombée par la technologie, alors que le Dow Jones a tenté de se stabiliser dans un marché peu actif, après plusieurs séances de repli.

L’indice Dow Jones, en hausse une bonne partie de la séance, a cédé 0,04% à 33’714,71 points. Le Nasdaq, à dominante technologique, a perdu 1,16% à 13’335,78 points et l’indice élargi S&P 500 a lâché 0,45% à 4’328,82 points.

Pour Peter Cardillo, analyste de Spartan Capital Securities, «la rébellion en Russie a eu très peu d’impact sur le marché car elle n’a pas duré longtemps». «Néanmoins c’est un facteur géopolitique qui va rester en suspens quelque temps», a-t-il ajouté.

Le chef du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, auteur d’une mutinerie avortée qui a duré 24 heures à partir de vendredi soir, avait promis de «libérer le peuple russe» en visant notamment le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou et le chef d’état-major russe Valéri Guérassimov, qu’il accuse d’avoir sacrifié des milliers d’hommes en Ukraine.

M. Prigojine a mis fin à sa rébellion samedi soir, en échange d’une immunité pour lui et ses hommes.

Selon Laura McCandless de Schaeffer, cette brève rébellion en Russie «restait à l’esprit des investisseurs» lundi.

Le volume d’échanges a été faible, en l’absence d’indicateurs importants.

En revanche, mercredi, les investisseurs vont guetter les propos du président de la banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, qui s’exprimera au forum organisé par la Banque centrale européenne (BCE) à Sintra, au Portugal. M. Powell parlera aussi en Espagne jeudi.

Du côté des nouvelles macro-économiques, la confiance des consommateurs aux Etats-Unis sera jaugée mardi pour le mois de juin, avant la publication de la mesure préférée de la Fed pour évaluer l’inflation, l’indice PCE, qui sera dévoilé vendredi pour le mois de mai.

Les marchés auront aussi une indication sur l’allant du consommateur, moteur de la croissance américaine, avec l’évolution des revenus et surtout des dépenses des ménages pour mai.

Sur le plan des valeurs, une grosse moitié des onze secteurs ont conclu dans le vert à commencer par le secteur immobilier (+2,21%) et l’énergie (+1,71%), alors que les cours du pétrole ont terminé légèrement dans le vert attentifs à la situation géopolitique avec la Russie.

L’action Tesla a assombri l’humeur du Nasdaq. Dégradé par Goldman Sachs, le titre a chuté de 6,06% à 241,05 dollars.

La plupart des grands noms du secteur technologique ont suivi à la baisse, d’Alphabet (Google, -3,19%) également mal noté par une banque, à Meta (Facebook, -3,55%). Microsoft et Netfliw ont lâché presque 2%.

Nvidia, la coqueluche du secteur de l’intelligence artificielle (IA), a aussi terminé en fort recul (-3,74% à 406,32 dollars).

IBM en revanche a gagné 1,48% à 131,34 dollars, après avoir annoncé son intention de racheter la compagnie de logiciels Apptio spécialisée dans le cloud (informatique à distance) et l’IA pour 4,6 milliards de dollars.

Le fabricant de vaccins Moderna a grimpé de 1,61% à 120,41 dollars, profitant d’une meilleure appréciation du potentiel de la valorisation du groupe par la banque UBS.

Le laboratoire Pfizer par contre a chuté de 3,68%, alors que le groupe a annoncé l’arrêt du développement d’un médicament expérimental contre l’obésité, le lotiglipron, qui semble avoir une mauvaise incidence sur le foie.

Les banques régionales ont bien résisté, menées par PacWest (+4,01% à 7,52%), recherchée après avoir cédé un portefeuille de prêts de 3,5 milliards de dollars à Ares Management. Western alliance a gagné 2,14% et Zions 1,80%.

Sur le marché obligataire, les rendements sur les bons du Trésor à dix ans étaient très légèrement en retrait à 3,72% contre 3,73% la veille.

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