La Bourse de New York a terminé en légère baisse vendredi, en ce jour d'expiration trimestrielle des options, prenant une respiration après une séquence enlevée qui a vu le Dow Jones atteindre son plus haut de l’année et son sommet de décembre à environ 34'000 points.

Wall Street a toutefois terminé la semaine avec des gains grâce à des signaux favorables en matière d'inflation. En effet, le département du travail a annoncé mardi que l’inflation a ralenti à 4,0% en mai, son plus faible niveau depuis mars 2021.

Les mastodontes ont eu une influence importante sur les pertes de Wall Street vendredi, mais de nombreux autres titres y ont également contribué. Les titres en baisse ont été plus nombreux que les titres en hausse, dans une proportion d'environ 5 pour 3, tant au NYSE qu'au Nasdaq.

Après la Fed la semaine dernière, les projecteurs seront braqués sur les discours de plusieurs responsables de la Fed, notamment l'audition de Jerome Powell devant le Congrès américain cette semaine. Les investisseurs suivront également de près les données sur le logement ainsi que les PMI flash pour les principales économies développées. Pour rappel, les marchés américains sont fermés lundi à l'occasion du 19 juin.

Analyse technique du cours du Dow Jones

Du point de vue de l’analyse technique, la configuration du Dow Jones s’est améliorée la semaine dernière grâce au dépassement de l’oblique baissière passant par les principaux sommets de l’indice depuis la fin de l’année dernière. Néanmoins, le Dow Jones a échoué à dépasser son sommet de décembre à environ 34'600 points vendredi dernier.

Bien que la tendance soit à court terme haussière, le ratio rendement/risque redevient en faveur donc des vendeurs, surtout après une hausse de 5% depuis le début du mois. Il sera toutefois préférable d’attendre un signal baissier avant de tabler sur une respiration du marché.

Un repli sous la moyenne mobile à 10 séances ouvrirait la voie à un retracement qui pourrait s’étendre jusqu’au creux de mai à environ 33'000 points, ce qui parait plausible compte tenu du sentiment et positionnement particulièrement bullish des investisseurs depuis quelques semaines. En effet, le marché boursier américain a connu son plus grand afflux hebdomadaire depuis février 2021 (19 milliards de dollars) la semaine dernière, laissant à penser que le «FOMO» est bien réel ces dernières semaines.