Tokyo au plus bas depuis fin 2020, guettant la Fed

AWP

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Le Nikkei a fini en baisse de 0,44% à 27.011,33 points, soit son plus faible niveau de clôture depuis fin décembre 2020. L’indice élargi Topix a reculé de 0,25% à 1.891,85 points.

La Bourse de Tokyo est tombée mercredi à son plus bas niveau depuis plus d’un an, avant les annonces de la Réserve fédérale américaine (Fed) prévues plus tard dans la journée et qui font trembler les marchés depuis des jours.

L’indice vedette Nikkei a fini en baisse de 0,44% à 27.011,33 points, soit son plus faible niveau de clôture depuis fin décembre 2020. L’indice élargi Topix a reculé de 0,25% à 1.891,85 points.

La Bourse de Hong Kong était atone (-0,07% vers 06H20 GMT), suspendue elle aussi à la Fed.

Si une hausse immédiate de ses taux d’intérêt n’est pas à l’ordre du jour, la Fed devrait donner mercredi des indices sur le volume et la cadence de son resserrement monétaire à venir face à l’inflation élevée aux Etats-Unis.

En renchérissant le coût du crédit, les hausses de taux apparaissent comme défavorables aux entreprises, à leurs futurs résultats et donc à leurs actions, un phénomène qui plombe notamment les valeurs technologiques.

Les marchés actions pourraient rebondir si la Fed s’affiche «moins agressive que prévu» à l’issue de sa réunion mercredi, selon une note d’Okasan Online Securities.

«Dans tous les cas, tous les regards seront braqués sur la réaction des valeurs américaines» après la Fed, a poursuivi la maison de courtage japonaise.

Du côté des valeurs

TOYOTA: le titre du colosse automobile nippon a cédé 0,67% à 2.221,5 yens. Selon le quotidien Nikkei, le groupe viserait une production record de 11 millions de véhicules sur son exercice 2022/23 qui démarrera le 1er avril, grâce à un fort effet de rattrapage après les perturbations mondiales des chaînes d’approvisionnement dans son secteur depuis l’an dernier.

Mais ces difficultés persistent pour le moment: Toyota a ainsi annoncé mardi soir une nouvelle réduction de sa production au Japon dans les prochains jours, face à une pénurie de pièces liée au Covid-19.

SOFTBANK GROUP: l’action du géant japonais des investissements dans les nouvelles technologies SoftBank Group a terminé en nette hausse (+1,71% à 5.156 yens), malgré une glissade en tout début de séance du fait de spéculations sur l’annulation potentielle de sa méga-cession du fabricant britannique de microprocesseurs Arm à l’américain Nvidia.

Selon l’agence Bloomberg, Nvidia serait très refroidi par les nombreuses embûches réglementaires pesant sur cette transaction annoncée il y a plus d’un an.

SoftBank Group pourrait décider à la place de réintroduire Arm en Bourse, tandis que d’autres candidats à son rachat pourraient aussi émerger.

Du côté des devises et du pétrole

Les cambistes retenaient leur souffle avant la Fed: le yen était quasi stable mercredi par rapport au dollar, à raison d’un dollar pour 113,92 yens vers 06h40 GMT contre 113,88 yens mardi à 21h00 GMT.

L’euro s’échangeait pour 128,73 yens, quasi inchangé par rapport à la veille (128,69 yens), et le cours euro/dollar bougeait à peine lui aussi: un euro valait 1,3000 dollar contre 1,301 dollar mardi.

Sur le marché du pétrole, vers 06h30 GMT le prix du baril de WTI américain cédait 0,2% à 85,43 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord stagnait (+0,01% à 88,21 dollars).

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