Timide hausse des marchés européens

AWP

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La Bourse de Francfort a avancé de 0,27%, soulagée du maintien d’un cap centriste en Allemagne. Londres a pris 0,17%, Paris 0,19% et Milan 0,63%. A Zurich, le SMI a chuté de 1,07%.

Les indices européens ont fini en petite hausse lundi au lendemain des élections fédérales allemandes tandis que Wall Street évoluait en ordre dispersé dans un contexte de flambée des prix de l’énergie qui fait craindre une persistance de l’inflation.

La Bourse de Francfort a avancé de 0,27%, soulagée du maintien d’un cap centriste en Allemagne après les élections mais résignée aux longues tractations qui s’annoncent pour former une coalition. Londres a pris 0,17%, Paris 0,19% et Milan 0,63%. A Zurich, le SMI a chuté de 1,07%. 

«Après avoir commencé la séance très positivement, le dynamisme s’est estompé sur les marchés en Europe, les investisseurs se préparant à des mois de négociations pour former un nouveau gouvernement allemand», constate Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.

Les résultats du scrutin de dimanche ont confirmé la courte mais incontestable victoire des sociaux-démocrates du SPD sur les conservateurs; mais le candidat du camp d’Angela Merkel, Armin Laschet, veut lui aussi tenter de constituer une majorité.

«Une montée des rendements souverains semble tempérer la tendance à la hausse» des marchés actions en raison des «craintes d’un contexte d’inflation plus persistant», explique aussi l’expert.

Vers 17h00 GMT, l’indice Dow Jones avançait de 0,34% tandis que le Nasdaq, perdait 0,76% et le S&P 500 lâchait 0,37%, pénalisés par les valeurs technologiques.

Après avoir grimpé à 1,51%, leur plus haut niveau depuis fin juin, juste après la publication de commandes de biens durables bien plus fortes que prévu en août aux Etats-Unis (+1,8% contre +0,6% attendus), les rendements des emprunts américains à 10 ans évoluaient à 1,48%, poursuivant sur leur lancée de la semaine dernière en vue d’un resserrement progressif de la politique monétaire de la banque centrale américaine.

«Les responsables politiques continuent de se débattre avec une inflation en hausse, à la fois plus élevée et potentiellement moins transitoire que prévu. Une crise énergétique n’est pas susceptible d’atténuer ces pressions, les ménages et les entreprises devant faire face à des factures et des coûts d’intrants plus élevés, ce qui pourrait exacerber davantage les problèmes d’approvisionnement et d’inflation et rendre la vie très inconfortable aux banques centrales», souligne Craig Erlam, analyste chez Oanda.

Dans ce contexte, les investisseurs guetteront la publication vendredi de l’indice PCE, le baromètre favori de la Fed pour mesurer les prix.

Facebook suspend le développement d’Instagram pour les plus jeunes 

Facebook lâchait 0,63% à 350,72 dollars alors que le géant des réseaux sociaux a annoncé lundi mettre sur pause le développement d’une version d’Instagram pour les moins de 13 ans, après les critiques émises au nom de la santé mentale des enfants.

Vents contraires dans la trajectoire de Puma 

L’équipementier sportif Puma (-0,91% à 98,08 euros), nouveau arrivé au Dax, «a le potentiel de réaliser plus de dix milliards d’euros de chiffre d’affaires», deux fois plus qu’en 2020, a indiqué son patron Bjorn Gulden au quotidien Handelsblatt. Le groupe affronte toutefois des vents contraires: «le Vietnam est fermé, il y a une pénurie de containers, le prix des transports de fret a été multiplié par six et de manière générale les chaînes d’approvisionnement sont complexes en temps de Covid-19».

Rolls Royce carbure 

Le groupe industriel Rolls-Royce a été l’un des moteurs du FTSE 100, principal indice de la place londonienne, en s’envolant de 11,31% à 147,48 pence. Le spécialiste des moteurs d’avions a été porté lundi par la vente du motoriste espagnol ITP Aero à un consortium emmené par le fonds américain Bain Capital dans le cadre de son plan de restructuration.

Le pétrole poursuit sa hausse 

Les prix du pétrole montaient encore, encouragés par une offre qui patine alors que les perspectives sont solides pour la demande d’or noir.

Vers 17h15 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 78,85 dollars à Londres, en progression de 2,10%, restant à des plus hauts depuis la fin octobre 2018.

A New York, le baril de WTI pour le même mois progressait de 2,18% à 75,58 dollars.

L’euro et le bitcoin se replient 

L’euro reculait de 0,15% par rapport au billet vert à 1,1703 dollar.

Le bitcoin se repliait de 0,98% à 43.225 dollars.

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